Publié dans Société

Drogue dure à Toamasina
 - 3 Mauriciens et 1 Malagasy dans le filet de la Gendarmerie

Publié le mercredi, 22 mai 2024


Coup de filet de la Gendarmerie, en particulier de sa section de recherche criminelle (SRC) en matière de lutte contre le trafic de drogue dure à Toamasina. En effet, ce service a procédé à la saisie de 10 kg de skunk qui est qualifié de drogue dure et qui s'achète à prix fort. Hier, l'on annonçait l'arrestation de quatre suspects dans le cadre de l'enquête sur l'affaire. Trois d'entre eux sont Mauriciens et le quatrième, un Malagasy à Toamasina. Par ailleurs, leurs complices sont encore activement recherchés. Sitôt après l'enquête préliminaire par la direction de police judiciaire (DPJ) de la Gendarmerie à Toamasina, les concernés seront immédiatement déférés au Parquet, selon l'officier commandant la SRC. D'après les premiers éléments du dossier, une augmentation de la dose de ce skunk saisi a pu être obtenue grâce à un procédé chimique de synthèse. "C'est une drogue qui n'est pas courante à Madagascar. Elle se développe dans un milieu spécial et on peut majorer sa dose", confie la SRC.
Tout a commencé le 15 mai dernier lorsque ce même service de la Gendarmerie fut informé la tentative des trafiquants pour acheminer le skunk par route, précisément la RN2 et en direction de la Capitale. Là, le suspect fut intercepté au volant de sa voiture par les gendarmes. Après coup, ces derniers ont ramené l'automobiliste suspect à Toamasina pour le soumettre à une enquête. Par la suite, le domicile du concerné fut perquisitionné. Et c'était dans ces circonstances que les enquêteurs découvrent l'existence du skunk à l'endroit, soit 10 kg au total.
Durant son interrogatoire, le suspect a dénoncé ses complices. A leur tour, ces derniers furent démasqués puis arrêtés.
La poursuite des investigations de la Gendarmerie a permis de savoir que la drogue était prévue être exportée clandestinement à l'étranger, probablement à l'île Maurice. En revanche, aucune information n'a encore filtré pour tenter de comprendre d'où provenait le skunk. Mais une chose était sûre : la marchandise devrait être acheminée par bateau. Actuellement, les Forces de l'ordre s'efforcent de retrouver en même temps les traces des autres membres du réseau encore en cavale, mais aussi celle du bateau en question et évoquée par le suspect, qui fut interpellé en premier. Cette affaire nourrit une fois de plus la crainte comme quoi les narcotrafiquants se sont servis de la Grande île comme étant la plaque tournante de leur sale activité. L'enquête suit son cours.


Franck R.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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