Publié dans Société

Violence basée sur le genre - La promotion de la femme, un défi de la CUA

Publié le vendredi, 24 mai 2024



Le premier centre de prise en charge des femmes victimes de violence basée sur le genre (VBG), sous tutelle de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), sera bientôt opérationnel. Une délégation malagasy conduite par le président de la délégation spéciale (PDS) d'Antananarivo, Richard Ramanambintana, a participé au 44ème congrès de l'Association internationale des maires francophones (AIMF). En tant que paneliste dans une table-ronde axée sur la violence basée sur le genre, il a fait part de la politique menée par la CUA concernant la promotion de la femme, l'égalité de genre, ainsi que les actions entamées par son département pour lutter contre la VBG. « La CUA s'engage à promouvoir la femme. Plusieurs projets sont déjà réalisés dans ce cadre, notamment la formation et l’accompagnement des mères célibataires afin qu’elles puissent participer au développement de sa famille et celui de la Nation », soutient-il. D’ailleurs, un centre de santé intégré qui accueillera les femmes victimes de violence est en cours de construction à Antananarivo. Cela résulte d’un co-financement de l'AIMF et de l'Union européenne, avec une contribution de la CUA. Ce centre, le premier pour les collectivités territoriales francophones, sera dédié spécifiquement à l'accompagnement médical, social, juridique et psychologique des femmes victimes de violence basée sur le genre.
Le Congrès des maires francophones, lequel s'est tenu du 21 au 24 mai dans la ville de Lausanne, en Suisse, a réuni plus de 500 maires issus de plusieurs villes francophones. Il s’agit d’une plateforme de discussion et d'échange pour assurer le développement des collectivités territoriales décentralisées au sein de l'espace francophone, tout cela dans un cadre de partenariat stratégique entre l'AIMF et l'Union européenne.
Outre le PDS d’Antananarivo, la délégation malagasy a été composée du maire d'Antsirabe, de la représentante de la Commune urbaine de Toamasina, et d'une représentante du secteur privé, Gaëlle Pless, laquelle a reçu le Prix de la femme francophone grâce à ses engagements dans la préservation de l'environnement, et cela à travers son entreprise de traitement des déchets à Antananarivo et leur transformation en produits biodégradables.
Anatra R.

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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