« Après le test, un certificat confirmant la capacité de vendre légalement sera délivré. Si le produit n'est pas propre à la consommation humaine, la DPC procèdera immédiatement à la destruction ou au brûlage des produits concernés avec d'autres systèmes compétents », a précisé le ministre. Lors de la célébration hier à Havoria, Anosy, les responsabilités du MIC ont été mises en lumière. Le Comité national des normes du Codex Alimentarius, un système d'inspection de l'assurance maladie alimentaire, joue également un rôle clé dans ce processus. Des organisations internationales telles que l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) collaborent avec le Gouvernement malagasy pour renforcer le contrôle de la sécurité alimentaire.
Collaboration continue
A l'occasion de cette journée, le ministre a également souligné : « Si l'alimentation n'est pas saine, c'est le contraire qui va se passer chez les consommateurs : la maladie. C'est pourquoi il est important de rappeler que la nourriture que nous mangeons doit être propre, surveillée et que nous devons essayer de consommer des aliments qui contiennent des nutriments et de l'énergie tous les jours ». Le Gouvernement intensifie ainsi ses efforts pour garantir des produits alimentaires sains et sûrs à travers des initiatives comme ODOF (« One District », « One Factory ») qui installe des machines de transformation à la base. « Grâce à cette initiative, on observe une augmentation des produits transformés localement, comme les légumes en conserve, l'huile d'arachide et de soja, et le miel, tous soumis à des contrôles stricts pour assurer leur salubrité », a ajouté le ministre. Cette journée mondiale a été l'occasion pour les gouvernements, les entreprises et les consommateurs de réaffirmer leur engagement envers des pratiques alimentaires sûres et nutritives, soulignant l'importance d'une collaboration continue pour garantir la sécurité alimentaire à Madagascar.
Carinah Mamilalaina