On peut dire aussi que cette affaire serait la rançon du manque de prudence voire même de la mauvaise exploitation de la technologie de la communication et de l'information par les suspects. Car c'est par ce type de technologie qu'ils ont attiré les élèves candidats pour vendre ces sujets d'examen. Mais c'est aussi par ce même type de technologie de l'information, c'est-à-dire les réseaux sociaux que les Forces de l'ordre ont pu les identifier. C'est donc le couronnement de l'enquête ayant démarré le 2 juillet mais aussi le 3 juillet dernier et qui était diligentée par la Police.
D'après le commissaire en charge du dossier, le groupe dans lesquels agissaient les cerveaux supposés de ces fuites de sujets par le canal des réseaux sociaux, comptent 163 adhérents. « Nous avons même pu voir tous les types de transactions qui circulaient dans ce groupe sur le Net. Cette traçabilité a été rendue possible aussi bien à propos de l'achat proprement dit d'un sujet que sur les inscriptions dans ce groupe sur les réseaux sociaux », déclarait en substances cet officier général de la Police à Mahajanga.
Mais l'enquête n'est pas pour autant terminée. Car d'autres suspects sont encore activement recherchés, selon toujours la Police. Au moment où nous écrivons ces lignes, les auditions des 5 personnes impliquées par le procureur, devaient encore se poursuivre. Pourtant, les interrogatoires n'avaient toujours pas démarré alors qu'il était presque 18h, hier. « Les concernés n'ont pas encore obtenu l'audience auprès du juge au moment où nous parlons », a assuré une source d'information à Mahajanga. Affaire à suivre.
Franck R.