Publié dans Société

Maltraitances - Une femme épinglée pour violence sur sa belle-fille

Publié le jeudi, 11 juillet 2024

L'image émouvante et pitoyable, avec les traits boursouflés de cette fillette de 7 ans, a fait le tour des réseaux sociaux, hier. La scène s'est déroulée à Ilaivola- Ivato, mercredi soir dernier. C'est que sa belle-mère avait battu impitoyablement cette petite, au niveau du visage, pour simplement une question de mauvaise habitude à brutaliser cette pauvre enfant sans défense. Arrêtée, la femme avait été placée en garde à vue au bureau de la Gendarmerie à Talatamaty la même nuit, et ce, après que ses voisins ont été alarmés par les hurlements de douleur et autres pleurs de la victime du fait des coups et autres sévices subis.

Sa belle-mère en cause devra être déférée ce jour et elle risque gros. Selon la loi en vigueur, il ne devra avoir aucune circonstance atténuante pour la concernée pour le simple fait que l'enfant souffre vraiment le martyr à cause des agressions à répétition que sa belle-mère l'a fait subir, selon les riverains. "Quoi qu'elle dise pour tenter de se justifier, cette femme n'a pas le droit de brutaliser une enfant sans défense. Elle aura un problème avec la Justice", confie une source au niveau de la Gendarmerie.

Les voisins de quartier de la dame en cause sont les témoins du mauvais traitement infligé à la fillette et surtout ce qu'elle a enduré mercredi soir dernier. Beaucoup d'entre eux affirment avoir entendu que la belle- mère, pourtant saine d'esprit, et qu'elle était non alcoolisée au moment des faits, frappait sans arrêt la victime qu'ils ne pouvaient finalement croiser les bras, de crainte d'être taxés de non- assistance à personne en danger.

Du coup, ces personnes ont réagi et ont informé la Gendarmerie.

Lors d'un constat sur les lieux, les horribles blessures, les bleus et autres contusions observés sur la fillette ne se cachent plus aux gendarmes. D'autant plus que la victime s'est plainte encore de douleurs au corps qu'il a fallu aux Forces de l'ordre de prendre immédiatement leurs responsabilités. Entre-temps, le père biologique de l'enfant, en tournée en Province, a été informé. L'enquête suit son cours.

 

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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