Publié dans Société

Gestion des déchets recyclables - Une application pour le tri sélectif chez les ménages

Publié le samedi, 20 juillet 2024

Parmi les solutions numériques innovantes pour résoudre la gestion des déchets dans la Capitale. La collecte des déchets recyclables auprès des ménages constitue l’un des projets mis en œuvre auprès de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Ce micro-projet consiste à éduquer les ménages à faire du tri sélectif des déchets, facile à effectuer. “Nous formons et sensibilisons les ménages sur l’importance du tri à la source pour assurer la valorisation des déchets. Le tri consiste à mettre dans le même sac ou carton les déchets recyclables, dont les plastiques, et ceux jetables dans un autre. Le tri n’inclut pas des dépenses conséquentes vu que les ménages utilisent des cartons ou sacs pour le faire. L’objectif étant de réduire les ordures transportés et déposés à la décharge d’Andralanitra”, informe Gaëlle Randriamanana, fondatrice de la société STCV, à l’origine de ce micro-projet.

Les ménages intéressés par ce projet de gestion des déchets recyclages doivent s’inscrire et en faire une demande auprès de l’application, disponible sur m-bike. Ils paient un abonnement mensuel de 6000 à 15 000 ariary et des personnes collectent chez les abonnés les déchets recyclables. Ces derniers sont transformés en emballage alimentaire, en charbon écologique ou en plastique broyée, selon leur type. “Nous prévoyons de toucher jusqu’à 200 ménages en un mois”, précise notre source au sein de la STCV. Ampefiloha étant le Fokontany pilote pour ce projet innovant.
Pour information, la gestion et tri sélectif des déchets fait partie des micro-projets lauréats de la première phase du projet “E-connect”. Celui-ci étant mis en œuvre par la CUA et ses partenaires, dont l’association “STEM for good”, sur un financement de l’AFD, de la région île de France ou encore de CAP Digital. Chaque lauréat, ayant proposé une solution numérique innovante, a bénéficié d’une subvention de 5000 euros, soit environ 24 500 000 ariary, ainsi que d’un accompagnement auprès de l’association “STEM for good”. Ceci afin de peaufiner la mise en œuvre de son projet d’une part et de sa vulgarisation dans toute la Commune, de l’autre. Pour la STCV, la subvention permettra de développer davantage l’application ainsi que de recruter des agents, entre autres pour le suivi du trajet des vélos utilisés. Outre la création d’emplois, l’enveloppe servira également de réviser le budget communication, indispensable pour présenter le projet innovant...
P.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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