Publié dans Société

Gestion des ordures ménagères - Un site pilote à Ampefiloha

Publié le dimanche, 04 août 2024

Le Fokontany d’Ampefiloha a été sélectionné parmi les 192 inclus dans la Commune urbaine d'Antananarivo pour un projet visant à améliorer la collecte et le transport des déchets, dans le cadre de la Gestion des déchets solides pour une ville propre à Antananarivo (GESDA). Le lancement officiel de ce projet dans ce quartier s'est tenu samedi dernier. A l'issue dudit lancement de projet, une démonstration a été effectuée sur place afin de donner un exemple à la population. D’ailleurs, la communauté en sera la principale bénéficiaire. De plus, le recyclage des déchets s’avère une source de revenu pour certains d’entre eux.

Ce projet pilote a permis d’installer un nouveau système de collecte des déchets, incluant le triage des déchets ménagers et des déchets communs. Il dure trois mois, servira de modèle et sera apporté dans d’autres Fokontany. Le ministre de l'Eau, de l'Hygiène et de l'Assainissement, Fidiniavo Ravokatra, l'ambassadeur du Japon travaillant à Madagascar, Abe Koji, ainsi que le représentant du président de la délégation spéciale d’Antananarivo sont venus sur place en marge de cet évènement.
Chaque jour, 1.200 à 2.000 m3 de déchets solides en provenance des différents quartiers de la Capitale sont transportés à Andralanitra. Actuellement, le site est complètement saturé, engendrant ainsi des difficultés dans la collecte des déchets dans la ville des mille.
En rappel, l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) a déjà fourni des équipements d’une valeur de 25 milliards ariary à la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) pour la collecte, le transport et le traitement des déchets ménagers. La CUA a déjà reçu plusieurs équipements composés de 32 camions multi-bennes, 8 camions-bennes, 1 bulldozer, 2 excavateurs, 189 bacs à ordures, 2 pick-up, 8 motos tout-terrain et un magasin d’outils de réparation. Cette dotation va permettre à la Commune de renforcer ses capacités en collectant 600 tonnes de déchets par jour, contre 350 tonnes auparavant.
Anatra R.

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Editorial

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    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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