Publié dans Société

Météo - Ancha s'est rétrogradée en zone perturbée

Publié le dimanche, 18 août 2024

Une activité incertaine. La zone suspecte, pouvant être baptisée Ancha en cas d’évolution rapide, suivie ces derniers jours dans l’océan Indien, n'a pas assez d’intensité pour aller jusqu'au bout de sa cyclogenèse. L'intensification du système a été freinée par des conditions environnementales peu favorables en cette période d'hiver austral. De ce fait, la zone suspecte s’est rétrogradée au stade de zone perturbée. Le système va continuer son déplacement vers l'ouest. Cependant, il existe toujours un risque faible de possibilité d'une intensification jusqu'au stade de tempête tropicale modérée. Ce système est le 9ème qui a évolué pour un mois d'août depuis les années 1960.

Cette semaine, la météorologie à Madagascar est caractérisée par des averses passagères. Quelques pluies faibles locales sont attendues sur les littoraux des Régions d’Ambatosoa et Analanjirofo. Des averses passagères sont prévues sur les côtes d’Atsimo-Atsinanana et Taolagnaro à partir de mercredi. Un temps nuageux avec un risque de pluies faibles et éparses seront attendus le long des côtes Est de Madagascar en fin de la semaine. Ailleurs, le temps devrait généralement rester sec avec des brouillards locaux matinaux. Il n’y aura pas de grand changement à prévoir en ce qui concerne les températures. Les valeurs minimales varieront de 3 à 21° C, tandis que les maximales avoisineront les 22 et 35° C.
En rappel, durant ces trois mois, d'août à octobre, les précipitations seront normales à supérieures aux valeurs normales dans la partie sud des Régions SAVA et Sofia, la partie nord de la Région d’Ambatosoa, les Régions de Melaky et Menabe, la partie occidentale de la Région de Betsiboka, la partie nord-ouest de la Région de Bongolava. Pour le reste, les précipitations seront normales à inférieures aux valeurs normales pour la saison.
Anatra R.

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Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

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