Publié dans Société

Fusillade à Ankadimbahoaka - Deux suspects éliminés par le SAG

Publié le dimanche, 18 août 2024

Des coups de feu ont retenti à Ankadimbahoaka, samedi soir dernier. A un angle de la rue, deux corps inanimés et baignant dans des flaques de sang, gisaient. Les victimes ont été définitivement éliminées au cours d'un échange de tirs avec les éléments du “Service anti- gang” ou SAG, cette unité spécialisée de la Police, venus les y arrêter. D'après la Police, les deux bandits auraient envisagé de perpétrer une agression armée dans le secteur lorsque le SAG les en a empêchés faire. "Dès que les deux larrons ont vu les Forces de l'ordre s'approcher d'eux, ils ont immédiatement cherché à fuir. Et pour couvrir leur fuite, les agresseurs ont ouvert le feu sur les policiers, qui ont dû riposter avec les mêmes moyens, c'est-à-dire l'usage de leurs armes", explique une source policière.

A l'origine de ces arrestations musclées, un renseignement entre les mains du SAG comme quoi les deux suspects ont rôdé à l'endroit, et qu'ils s'apprêteraient à commettre un forfait dans les parages. Sans attendre longtemps, les Forces de l'ordre s'étaient dépêchées sur place pour surprendre les bandits. "Les concernés ont gagné la sinistre réputation d'avoir semé la terreur parmi les habitants d'Ankadimbahoaka et ses environs", souligne cette même source.
Mais est-ce que ce quartier du sud de la Capitale pourrait-il vivre finalement en paix après la mort de ces bandits ? L'on craint que ce soulagement chez certains serait un peu trop hâtif. "Leurs complices courent toujours. Et ils sont encore nombreux. Mais pour le moment,  ce sont ces deux-là qui ne pourront plus jamais continuer à inquiéter les riverains à Ankadimbahoaka", confie la source.
Franck R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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