Publié dans Société

Fusillade à Ankadimbahoaka - Deux suspects éliminés par le SAG

Publié le dimanche, 18 août 2024

Des coups de feu ont retenti à Ankadimbahoaka, samedi soir dernier. A un angle de la rue, deux corps inanimés et baignant dans des flaques de sang, gisaient. Les victimes ont été définitivement éliminées au cours d'un échange de tirs avec les éléments du “Service anti- gang” ou SAG, cette unité spécialisée de la Police, venus les y arrêter. D'après la Police, les deux bandits auraient envisagé de perpétrer une agression armée dans le secteur lorsque le SAG les en a empêchés faire. "Dès que les deux larrons ont vu les Forces de l'ordre s'approcher d'eux, ils ont immédiatement cherché à fuir. Et pour couvrir leur fuite, les agresseurs ont ouvert le feu sur les policiers, qui ont dû riposter avec les mêmes moyens, c'est-à-dire l'usage de leurs armes", explique une source policière.

A l'origine de ces arrestations musclées, un renseignement entre les mains du SAG comme quoi les deux suspects ont rôdé à l'endroit, et qu'ils s'apprêteraient à commettre un forfait dans les parages. Sans attendre longtemps, les Forces de l'ordre s'étaient dépêchées sur place pour surprendre les bandits. "Les concernés ont gagné la sinistre réputation d'avoir semé la terreur parmi les habitants d'Ankadimbahoaka et ses environs", souligne cette même source.
Mais est-ce que ce quartier du sud de la Capitale pourrait-il vivre finalement en paix après la mort de ces bandits ? L'on craint que ce soulagement chez certains serait un peu trop hâtif. "Leurs complices courent toujours. Et ils sont encore nombreux. Mais pour le moment,  ce sont ces deux-là qui ne pourront plus jamais continuer à inquiéter les riverains à Ankadimbahoaka", confie la source.
Franck R.

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Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

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