Publié dans Société

Orientation professionnelle des jeunes ruraux - Un centre multifonctionnel à Anosizato

Publié le mercredi, 21 août 2024
L’un des jeunes qui a bénéficié d’une formation au “QG an Tanora”, qui a trouvé un emploi quelques mois après L’un des jeunes qui a bénéficié d’une formation au “QG an Tanora”, qui a trouvé un emploi quelques mois après

Un endroit où les jeunes peuvent jouir de formations et conseils pour créer ou trouver des emplois. Le centre “QG an Tanora” est opérationnel à Anosizato, grâce au partenariat entre l’Observatoire de la Jeunesse et l’OIT via le projet “Pro Agro Youth”. Ce centre cible notamment les jeunes ruraux résidant dans les périphéries d’Antananarivo. Il propose une multitude de programmes qui leur est destinée dont la formation sur les techniques de recherche d’emploi, le club de langues ou encore le réseautage en collaboration avec les professionnels, à en croire Lanto Ratsida, secrétaire exécutif de l’Observatoire de la jeunesse. “Dans ce sens, les jeunes n’auront plus à se plaindre d’être recalés dans chaque offre d’emploi, faute d’expériences. Outre l’orientation qu’on donne aux jeunes, nous menons également des plaidoyers auprès des entrepreneurs et accompagnons les entreprises à accepter les débutants et les former”, précise notre interlocuteur.  
Aurora Faranantenaina Minoarisoa fait partie des jeunes qui ont bénéficié d’une première vague de formation auprès du “QG an Tanora”. “ J’ai suivi environ 3 mois de formation auprès du centre. En plus des techniques d’entretien et de recherche d’emploi, l’on nous a également formés sur le GALS, focalisé sur le plan d’avenir professionnel. Tous mes acquis durant la formation m’ont beaucoup aidée à avancer et à trouver un travail décent, quelques mois après”, nous confie la jeune femme âgée de 20 ans. Comme elle, les jeunes formés sont actuellement sur la bonne voie, que ce soit en termes de recrutement ou de création d’emplois.
La mise en place du centre fait suite à la promotion de travail décent pour les jeunes ruraux, dans le cadre du projet “Pro Agro Youth” de l’OIT. Depuis la mise en œuvre dudit projet, sur un financement de la FIDA, en janvier 2023, 1146 jeunes issus de 5 régions ont pu être formés. 974 d’entre eux ont pu intégrer le monde professionnel, en étant stagiaires, contractuels ou salariés, d’après Sylviane Vololoniaina, chargée de projet. D’autres ont créé leurs propres business. Si ledit projet s’est focalisé sur l’agroalimentaire au début, il s’est étendu dans d’autres domaines pour toucher le maximum de jeunes ruraux. Il a collaboré avec 2 centres d’incubation, à savoir le SEFAFI Vohipeno et le FIFAMANOR Antsirabe. Au début, l’Observatoire de la jeunesse s’est chargé de la recherche d’emploi pour les jeunes ruraux formés. Mais il dispose désormais d’un volet entrepreneuriat...
P.R.





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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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