Publié dans Société

Meurtre d'un Réunionnais à Toamasina - Un jeune couple serait arrêté

Publié le jeudi, 29 août 2024

Dix jours après l’assassinat de Frédéric Marimoutou (62 ans), l'affaire semble connaître un rebondissement. Car de source officieuse, il y eut une arrestation de deux suspects, dimanche dernier. Il s'agit de ce jeune couple dont une fille de 18 ans et un homme de 22 ans. Or, c'est là que le bât blesse car on ignore leur relation, encore moins du mobile de l'arrestation.

A propos justement de cette information officieuse concernant l'arrestation des concernés, celle qui est cette fois-ci officielle n'a pourtant pas confirmé. Et à cette dernière de se contenter uniquement d'avancer qu'il n'y eut que l'audition des proches de la victime.
Un bref rappel des faits à propos des circonstances de ce drame survenu la nuit du 18 août dernier, s'impose. La victime, qui fut directeur d'une société exportatrice à Toamasina,  était alors sur le point de rentrer, d'ici quelque temps, à La Réunion où son épouse l'y attend déjà lorsque la mort l'a tragiquement emportée. Dire que le malheureux a été encore retenu pour un certain temps à Toamasina pour diverses formalités dont celle de passation et celle de l'adoption de son enfant. Le soir du 18 août dernier donc, Frédéric, après avoir passé la soirée dans un restaurant, puis un bar locaux, allait regagner l'hôtel où il a séjourné, à Salazamay, lorsqu'il s'était fait mortellement agresser en chemin. Le ou les auteur(s) du crime lui ont tailladé le cou, laissant une horrible plaie qui lui était alors fatale. D'après une source, ses documents personnels étaient intacts. Et que les tueurs ont piqué son argent, soit 200 000 ariary au minimum. L'enquête suit son cours.
Franck R.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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