Les kidnappeurs, au nombre de 5, selon des témoins, ont, lors de leur infiltration dans le village, exercé une véritable terreur parmi les habitants. Car pour dissuader ces derniers d'une quelconque tentative afin de contrecarrer les assaillants, ces derniers ont tiré plusieurs fois en l'air. Du coup, les gens se sont complètement calfeutrés chez eux.
C'était le cas dans le hameau de Babangy, situé dans l'une de ces Communes et où les enlèvements se déroulaient.
Pour l'heure, aucun autre complément d'informations n'a encore filtré à propos de cette affaire, du moins du côté des FDS, pourtant déployées massivement plusieurs kilomètres plus au sud de Tsaratanàna.
Les bandits sont-ils en mal d'inspiration dans le choix de leurs cibles ? Telle est la question qui mérite des éléments de réponse. En cause, les trois nouveaux otages seraient issus de familles modestes, du moins à entendre parler un député de Madagascar élu dans la région.
En attendant aussi, c'est la chape de plomb, côté ravisseurs. Aucun contact avec les proches des victimes, ni demande de rançon. Une méthode dont on commence à s'habituer dans pareille situation, du moins dans un court laps de temps qui succède au kidnapping. Comme à leurs habitudes aussi, les unités de Gendarmerie en charge de ce genre d'affaires, dont la section de Recherches criminelles (SRC), ont démarré une enquête.
Franck R.