Publié dans Société

Cantine scolaire - Plus de 1.200 écoles bénéficiaires jusqu’en 2025

Publié le samedi, 12 octobre 2024

Le programme de résilience des systèmes alimentaires pour Madagascar ciblera jusqu'à 240.000 élèves bénéficiaires d’ici 2025. Il s’agit de repas chauds et de collations. Ces élèves sont issus de 1.245 écoles réparties dans 9 Régions, notamment le Sud-ouest, le Sud-est, Anosy, Androy, Vatovavy, Fitovinany, Vakinankaratra, Analamanga et Itasy.

Afin de soutenir l'éducation des élèves, le ministère de l’Education nationale, en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (PAM), poursuit ses efforts pour étendre le programme de cantines scolaires dans plusieurs écoles, réparties dans les quatre coins de la Grande île.

L’alimentation scolaire basée sur la production locale est une modalité de mise en œuvre du programme d’alimentation scolaire. Ce programme consiste à fournir des repas sains, nutritifs et variés aux élèves des écoles ciblées. Ces repas sont préparés grâce aux produits achetés auprès des petits exploitants agricoles. Cette approche permet d'améliorer les moyens de subsistance des petits agriculteurs et de renforcer le lien entre la nutrition et l'agriculture, tout en offrant aux écoliers des aliments sûrs, diversifiés et nutritifs issus de la production locale, de sorte à respecter les habitudes alimentaires. Le Gouvernement malagasy a identifié cette approche comme prioritaire afin de renforcer la nutrition, l’éducation et la résilience, ainsi que l’autonomisation des femmes et l’économie locale. Le Programme alimentaire mondial a été désigné par le Gouvernement malagasy pour fournir une assistance technique au ministère de l’Education nationale dans la mise en œuvre de ce projet.

En rappel, l'année dernière, le PAM a organisé une concertation avec le ministère de l’Education nationale afin de valider la liste des écoles ciblées dans le cadre du Projet de résilience des systèmes alimentaires de Madagascar (FSRP). Financé à hauteur de 40 millions de dollars par la Banque mondiale, ce projet de trois ans vise à soutenir le pays dans ses efforts pour améliorer les indicateurs du secteur de l’éducation, en particulier dans les zones affectées par l’insécurité alimentaire et la pauvreté.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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