Publié dans Société

Chute d'un taxi-brousse au fond d'un ravin - 4 personnes succombent

Publié le samedi, 12 octobre 2024

Drame vers fin de l'après-midi jeudi dernier au niveau de Manerinerina, sur la RN4. Un taxi-brousse surchargé de la coopérative Besady, a terminé sa course une centaine de mètres au fond d'un ravin, et donc en contrebas de la chaussée.

« Pendant que le véhicule tombait comme une pierre dans le vide, il ne s'était pas encore renversé. Ce n'était seulement qu'en touchant terre qu'il s'est finalement retourné, occasionnant la mort et la désolation », explique une source. D'ailleurs, le résultat fut effroyable : 4 passagers de ce minibus Vw Crafter,  ont alors trouvé la mort dont 3 sur le coup.

La quatrième victime n'a rendu l'âme qu'une fois en chemin au cours de son évacuation à Ankazobe. Par ailleurs, 15 autres passagers du taxi-brousse, ont été blessés, parfois gravement. « Dans 80% des cas, les victimes souffrent d'hématomes ou surtout de fracture, notamment aux jambes », confie un témoin. Le chauffeur figure dans la liste des personnes blessées mais est le moins touché de tous. Il  a dû être évacué à l'hôpital militaire HOMI de Soavinandriana, dans la Capitale tandis que le reste le fut à l'HJRA Ampefiloha. 

D'après toujours cette source, la Crafter qui a quitté la gare routière d'Andohatapenaka 5 heures plus tôt, a été surchargé, le volume du fret qu'il transportait sur la galerie ayant dépassé largement la limite de la charge autorisée. Et cette situation a déstabilisé le minibus. « A Manerinerina, le véhicule n'en finissait pas de tanguer. A un moment donné, le chauffeur, pour corriger sa trajectoire, a contrebraqué. Or, l'effet fut catastrophique. Car au lieu du résultat escompté, le minibus s'était au contraire rué dans le précipice », continue cette source.

Si l'accident a été déjà une tragédie, les opérations de secours étaient une autre paire de manches. Les gendarmes étaient sur tous les fronts et ont dû réquisitionner d'autres véhicules dont des taxis-brousse pour l'évacuation des victimes vers la Capitale.

Alors que les regards sont encore rivés sur ce drame survenu sur a RN4, un autre, plus proche de nous, venait d'endeuiller aussi des familles. Cette fois-ci pendant un rallye automobile, du côté de Mahitsy. Car un bolide de course s'est télescopé avec une moto qui transportait des personnes en triple montée. Si deux passagers du deux-roues ont survécu quoique gravement blessés, la femme qui était en leur compagnie, a succombé des suites de ses blessures. En revanche, le pilote et son navigateur de la voiture de course sont indemnes. De source officieuse, le motocycliste aurait décidé de passer alors que le circuit n'était pas encore ouvert, rendant la collision inévitable. L'enquête suit son cours.

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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