Publié dans Société

Journée mondiale de la canne blanche - Valoriser les compétences des personnes malvoyantes

Publié le vendredi, 18 octobre 2024
Une caravane réalisée à Antsirabe durant la célébration de la Journée mondiale de la canne blanche Une caravane réalisée à Antsirabe durant la célébration de la Journée mondiale de la canne blanche

« L’employabilité des personnes aveugles nécessite la responsabilité de chacun pour un développement inclusif ». Tel a été le thème de la Journée internationale de la canne blanche. Pour Madagascar, la célébration officielle s’est déroulée hier à Antsirabe. Elle a été marquée par une caravane à travers la ville d'eaux, en compagnie des personnes malvoyantes. Au nombre de 160, ces dernières ont reçu chacune un panier garni contenant du riz, de l'huile, du lait et du savon, mis à part des outils tels que des cannes blanches et du matériel dont ils ont besoin pour réaliser des travaux manuels. D’ailleurs, la majorité de ces personnes travaillent dans l’artisanat. La ministre de la Population et de la Solidarité nationale, Aurélie Razafinjato, a honoré de sa présence cette célébration.
D'après la ministre, le pays dispose de centres pour former et enseigner les personnes ayant une déficience visuelle afin qu’elles puissent obtenir leur diplôme et participer au développement du pays. « Notre département ministériel accompagne les personnes en situation de handicap pour qu’elles soient autonomes et indépendantes », dixit-elle.
Afin de valoriser les compétences des personnes malvoyantes, une conférence a été organisée en collaboration avec l'Association des entrepreneurs du Vakinakaratra (FIOVA). L’objectif est de partager leurs expériences en valorisant leurs compétences. Un exemple concret est l'existence de trois personnes handicapées qui travaillent dans la Région de Vakinankaratra.
La Journée mondiale de la canne blanche est célébrée le 15 octobre. Cet évènement vise à aider les personnes ayant une déficience visuelle à se déplacer de manière autonome. La canne blanche est le symbole de la cécité et de la malvoyance. Il s’agit de l’auxiliaire de base conçu pour aider une personne en situation de handicap visuel à se déplacer de façon autonome et en toute sécurité sur la voie publique.
Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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