Publié dans Société

Canal de Mozambique 
- Un ULM mini-hydravion disparaît des radars

Publié le mardi, 22 octobre 2024



Depuis dimanche dernier, on n'a plus reçu aucune nouvelle d'un ultra-léger motorisé ou ULM de type Hydrofly Savannah, qui a décollé de l'île de Nosy Be pour mettre le cap sur Mayotte. Selon les quotidiens de Mayotte, les radars de contrôle aériens n'arrivent plus maintenant à localiser la position de l'appareil alors qu'il est censé survoler le canal de Mozambique pour mettre ensuite le cap sur l'île au Lagon où ce mini-hydravion était prévu atterrir vers le milieu de l'après-midi, dimanche dernier. Aucun contact n'a pu être non plus établi avec ses deux pilotes, et non moins instructeurs répondant respectivement aux noms de Karim Amroussi et Khalid Kaab. C'est ce premier qui était aux commandes de l'appareil appartenant à l'Hydrofly Mayotte, selon des sources à Mayotte. Pour l'heure, on ignore totalement ce que sont devenus les deux pilotes, qui sont également les propriétaires. Les professionnels qui travaillent avec eux sont surtout incrédules devant ce qui se passe tant les portés disparus sont toutefois réputés pour être des pilotes expérimentés.

Voulant balayer d'un revers de la main, du moins par supposition,  la thèse d'une erreur humaine, ces professionnels de la navigation aérienne penchent plutôt sur un autre motif, cette fois météorologique pour tenter de comprendre la raison de la disparition de l'ULM.
Car,  l’appareil, en dépit de sa robustesse, a pu subir des avaries, peut-être à cause des vents violents. Toutefois, aucune hypothèse ne peut être avancée avec certitude, puisque depuis 15h dimanche, plus aucun signal n’a été enregistré, et qu'aucune alerte n’a été émise par l’équipage concernant d’éventuels problèmes, selon un journal de l'île française voisine.
Déploiement des moyens de recherche
Depuis, le Cross, une organisation de sauvetage et de surveillance basée à La Réunion, a déclenché les recherches pour retrouver l'ULM, les pilotes et des éventuelles traces. Du point de vue matériel, un avion militaire de type CASA a été dépêché sur place. A cet appareil s'ajoute un avion de l’aéroclub de Mayotte, qui a également pris part aux recherches. L'aéronef survolait la zone en quête de survivants ou d’indices. Entrecoupées par l'alternance de la poursuite et les interruptions,  les recherches n'ont toutefois donné aucun résultat, du moins durant les journées du dimanche et lundi derniers.
Hier, en milieu de journée, l’avion militaire CASA est rentré à La Réunion, interrompant les recherches officielles, qui se sont révélées vaines. L’avion de l’aéroclub de Mayotte, lui, continue à survoler la zone, dans l’espoir de retrouver les survivants ou des morceaux de l’ULM afin de comprendre ce qui a bien pu se passer.
Les recherches officielles seraient donc interrompues, mais les proches des deux pilotes gardent toujours l'espoir de les retrouver vivants.  Cependant, il règne un certain scepticisme  car les portés disparus ont déjà passé deux nuits dans le canal de Mozambique. Qu'est-il donc arrivé à l'ULM et ses pilotes ? C'est la question que les professionnels ne manquent pas de poser à Mayotte. Dans ses colonnes, une autre chroniqueuse d'un journal de Mayotte n'hésite pas à qualifier Karim Amroussi de pilote expérimenté et passionné pour acheter ce petit ULM hydravion.
Recueillis par F.R.



Fil infos

  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

A bout portant

AutoDiff