Publié dans Société

Imprimerie luthérienne - Une vente aux enchères pour payer ses arriérés

Publié le jeudi, 24 octobre 2024
Un affichage de l’avis de vente aux enchères publiques des matériels appartenant à la TPFLM Un affichage de l’avis de vente aux enchères publiques des matériels appartenant à la TPFLM

Aucune issue. Après plusieurs rencontres qui se sont soldées par un échec entre les dirigeants de la société Trano Printy Fiangonana Loterana Malagasy (TPFLM) et les employés concernant le paiement de leurs salaires, ces derniers ont enfin obtenu gain de cause. Après avoir porté l’affaire devant le Tribunal du travail, ils ont reçu la Grosse, ordonnant les dirigeants de cette entreprise à s’acquitter  de leurs arriérés. Malgré cela, l’affaire est toujours en suspens et même ces employés ont fait l’objet d’un licenciement, après leur revendication. En exécution à la décision du Tribunal, des matériels de la TPFLM ont été saisis.
« A la requête des représentants des employés de la société Trano Printy Fiangonana Loterana Malagasy avec le Syndicat FISEMMAMI, après avoir reçu la Grosse dûment en forme exécutoire de la sentence arbitrale n° 08 du 8 août 2024 , rendue par le Tribunal de travail d’Antananarivo, Conseil d’arbitrage avec en annexe la liste des employés et leurs arriérés respectifs, des matériels de l’imprimerie tels qu’une machine de pelliculage, une machine Massicots tri-latéral, une machine Print Offset Master 52*74,… seront vendus aux enchères publiques, au plus offrant et dernier enchérisseur », indique-t-on dans cette affiche, déjà publiée au niveau de la porte de la société, à la Mairie de la Commune urbaine d'Antananarivo, ainsi qu’au niveau d’une dizaine de placards situés dans les rues et places d’Antananarivo. La vente aux enchères aura lieu mercredi 30 octobre 2024 à partir de 9 heures, et les jours suivants au siège de la TPFLM, situé Antaninarenina.
Pour rappel, les employés dont des machinistes, des libraires n'ont pas perçu leurs salaires depuis maintenant huit années. En effet, ils n’ont reçu que 10.000 ou 20.000 ariary par semaine, puis par mois, malgré le fait que l’imprimerie augmente toujours ses commandes. En plus, ils effectuent des heures supplémentaires.
Selon un employé qui veut garder l’anonymat, en travaillant dans cette entreprise chrétienne, ils espèrent percevoir leurs salaires tôt ou tard. D'ailleurs, les dirigeants leur auraient fait de beaux discours à chaque fois qu'ils revendiquent leurs salaires. Mais au final, ils sont privés de leurs avantages comme la protection sociale, l’assurance-santé pour eux et leur famille. «  Nous avons décidé de porter l'affaire devant l’Inspection de travail, qui nous a vraiment aidés dans notre démarche administrative ». Le Tribunal a ainsi ordonné le paiement en totalité des salaires, des avantages, ainsi que le droit de licenciement pour les employés.
Une partie des employés travaillent encore au sein de cette imprimerie. Ils ne sont pas parmi les bénéficiaires de cette décision. Après cette vente aux enchères publiques, leur avenir est encore incertain.
La Rédaction

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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