Publié dans Société

Abus de confiance - 
Un homme séduit ses victimes avant de les arnaquer

Publié le jeudi, 24 octobre 2024



Actuellement, le nommé Thierry Tsiriniaina Andriamiharisoa (31 ans) demeure introuvable après qu'il ait pris la fuite, non sans qu'il n'ait réussi à arnaquer ses victimes, poursuite à laquelle s'ajoute une incrimination liée à un abus de confiance car le suspect a l'habitude de jouer avec le sentiment de ses victimes, en les séduisant, histoire de les mener en bateau dans une aventure sans lendemain avec une pseudo affaire de cœur, comme toile de fond. Mais en réalité, on peut dire d'un amour intéressé.  En attendant,  il existe une certitude : les préjudices se chiffrent à plusieurs millions d'ariary, selon une source policière, sans donner plus de détails. En cause, chaque victime est extorquée à hauteur de 6 millions  d’ariary, sinon plus pour les autres. Quant aux faits proprement dits, ils remontent il y a deux ans de cela,  tandis que ses victimes sont nombreuses à porter plainte contre lui, souvent des jeunes femmes qui travaillent dans des grandes boîtes, ou moyennes en général. Ce qui vaut au fugitif d'avoir actuellement la Police sur son dos, spécialement les hommes du service central des affaires réservées.

Voyons maintenant à la loupe comment Thierry agissait avec ses dulcinées d'un jour ! Effectivement, son principal atout est son charme qu'il use sans  modération, et qui faisait tomber systématiquement ces jeunes femmes dans son giron ! Et une fois que sa proie mord à l'hameçon, et confiante en lui car totalement acquise par ce sex-appeal, l'homme montre alors son vrai visage. Pour commencer, il lui explique son ambitieux projet. Seulement, il ne cache pas qu'il lui manque le fonds nécessaire. « Thierry pousse ainsi sa compagne à faire un emprunt bancaire auprès d'une société de microfinance, tout en  promettant de la rembourser une fois son projet lancé. Et ce fut chose faite ! Or, une fois qu'il a l'argent, Thierry disparait simplement du circuit pour rester injoignable, brouillant ainsi toutes ses traces », explique encore la Police.
La dernière fois qu'il a été aperçu, le fugitif résidait encore au Lot  461, cité 67 Ha-Sud. Il est vraiment impossible d'avoir une idée de l’endroit où il peut bien se trouver en ce moment, l'homme ayant nettoyé sa piste. Ce qui intrigue aussi les enquêteurs, c'est que les proches du fugitif sont également introuvables. Attendons de voir !
Franck R.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff