Publié dans Société

Assassinat d'un ressortissant français - Sa compagne malagasy et consorts épinglés

Publié le lundi, 28 octobre 2024

Le 11 juillet dernier, Jacques Larue Michel, un expatrié français, avait été assassiné de façon barbare, son cadavre ayant été ensuite à moitié carbonisé sur son lit, dans son domicile sis au Lot 95 FM, quartier de Morondava, Commune rurale d'Antehiroka, District d'Ambohidratrimo.

Quatre jours plus tard, les Forces de l’ordre ont fait la découverte macabre de la victime. Sur place, les constations effectuées de concert avec le médecin-chef du CSB II d'Antehiroka ont fait ressortir la présence de multiples plaies perforantes dues à des coups à l’aide d'un objet pointu et tranchant  au niveau du cou du défunt, laissant penser qu'il a été probablement assassiné avant d'être brûlé.

Et grâce aux résultats des techniques d'investigation diligentées par le commandant au sein de la Gendarmerie et son équipe, l'enquête a abouti à l'arrestation d'une femme suspecte nommée M.R. qui a de facto dénoncé ses présumés complices dont J.A. et M. Ces derniers seraient les auteurs de l'assassinat de Jacques Larue Michel.

D'après les éléments de l'enquête, la dame en cause aurait entretenu une relation intime avec le défunt, du moins de son vivant. Ainsi, lors de leur rendez-vous au domicile du défunt, le 11 juillet dernier, cette femme a laissé le portail et la porte d'entrée ouverts afin de faciliter l'intrusion en douce de ses deux complices.

A 17h,  les trois larrons sont arrivés au domicile de la victime,  non sans que les deux hommes du petit groupe n'aient d'abord  rodé dans les parages jusqu'à 20h 30 avant qu'ils se sont engouffrés dans la chambre à coucher de sieur Jacques Larue. Une fois à l'intérieur, le suspect nommé M. a poignardé le ressortissant étranger au niveau du cou, et ce, à plusieurs reprises tandis que J.A. l'a assommé d'un coup de bouteille, ce qui a provoqué le décès du Français. Après leur méfait, le trio a quitté la résidence de la victime en emportant des objets de valeur tels qu'une télévision à écran plat, un subwoofer, des téléphones portables et diverses chaussures pour se rendre par la suite au 67 Ha à bord de deux taxis qu'ils ont pris près de la pharmacie d'Ambohibao.

Vers minuit, le 14 juillet dernier, le suspect nommé M. a été envoyé par ses acolytes pour faire disparaitre le corps du défunt en l'incinérant avec de l'essence, mais également pour s'emparer par la suite du véhicule Hyundai Starex de la victime.

Par conséquent, la chambre à coucher de celle-ci a pris feu. De fil en aiguille, les gendarmes ont interpellé le chauffeur de taxi, une arrestation qui allait les conduire à celle de l'ex- compagne du Français. Et on connait la suite, la femme a dénoncé ses acolytes. Elle a été arrêtée au 67 Ha le 21 octobre dernier, soupçonnée comme étant la commanditaire de l'acte. Idem pour M., le présumé auteur principal du meurtre, et enfin J.A, éventuel co-auteur de l’assassinat et receleur du véhicule volé. Tous seront bientôt présentés devant la Justice.

 

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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