Publié dans Société

Paiement des bourses universitaires - Priorité aux aînés !

Publié le lundi, 28 octobre 2024


Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a récemment publié le calendrier de paiement des bourses d’études pour les septième, huitième et neuvième mois de l’année académique 2023-2024. Ce processus revêt une importance capitale pour les étudiants des universités publiques, car il contribue à la prise en charge de leurs frais de scolarité, de leur vie quotidienne ainsi que de leurs projets académiques. Le calendrier de ce paiement, établi par le ministère, montre une organisation minutieuse visant à garantir que tous les étudiants reçoivent leurs allocations dans les meilleures conditions possibles. L'Université d'Antananarivo a également adopté ce calendrier. Du 30 octobre au 7 novembre, les étudiants en master bénéficieront de cette première phase. Ensuite, du 8 au 14 novembre, ce sera au tour des étudiants en licence 3 (L3) de recevoir leurs bourses. Par la suite, les paiements se poursuivront avec les étudiants de licence 2 (L2) du 15 au 21 novembre, suivi par ceux de licence 1 (L1) qui pourront récupérer leurs allocations du 22 novembre au 4 décembre.
Pour les doctorants, ainsi que pour les étudiants en quatrième, cinquième et sixième année en médecine, une attention particulière leur a été apportée, avec un paiement prévu le 25 septembre. Ce calendrier montre que le ministère est attentif aux besoins spécifiques de chacun des niveaux d’études, en assurant que les bourses soient versées en temps voulu pour éviter toute forme de désagrément. Enfin, les étudiants de l’Institut supérieur de technologie (IST), de l’Institut d’enseignement supérieur en sciences informatiques (IESSI) et de l’Institut d’enseignement supérieur en arts visuels (IESSAV) seront les derniers à bénéficier de ce paiement, avec une date fixée au 6 décembre 2024. Ce dernier groupe met en lumière le besoin d'inclure tous les types de formation et de ne laisser aucun étudiant à l'écart du soutien financier. Dans un contexte où les frais de scolarité et le coût de la vie peuvent être des obstacles majeurs, ces aides financières sont indispensables pour permettre aux étudiants de poursuivre leurs études. Elles favorisent également l’engagement académique et la réussite, offrant la possibilité aux jeunes de se concentrer sur leur apprentissage, sans se soucier des pressions économiques.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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