Publié dans Société

Identité civile - Des millions d’enfants considérés « fantômes »

Publié le mercredi, 20 novembre 2024

La Journée internationale des droits de l’enfant, célébrée chaque 20 novembre, a eu lieu cette année au stade Barea Mahamasina à Madagascar, sous le thème : « Ecoutez l’avenir et respectez les droits des enfants ». Un des défis majeurs reste l’accès à l'identité civile, un droit fondamental. Des millions d’enfants « fantômes » n’ont pas d’acte d’état civil, les privant de droits essentiels comme passer des examens scolaires ou être reconnus par l’Etat.  

« La situation des enfants de rue à Madagascar s’aggrave chaque jour. Ces enfants, qui doivent survivre seuls, travaillent, subissent des abus ou sont privés d’éducation, deviennent de plus en plus nombreux. Les membres de la PFSCE appellent le Président à intensifier les actions pour protéger les droits de ces enfants, car il reste beaucoup à faire », tonne Maria Raharinarivonirina, présidente 

de la Plateforme de la Société Civile pour l’Enfance à Madagascar (PFSCE) à Madagascar. Ladite plateforme, regroupant 71 associations et ONG, collabore avec le Gouvernement, les ministères et des organismes internationaux pour protéger les droits des enfants, notamment les enfants handicapés, victimes de violences, enfants des rues ou orphelins.  

« Dans le District d’Ikongo, de nombreux défis subsistent, notamment le mariage précoce des jeunes filles. Beaucoup tombent enceintes dès l’âge de 13 ou 14 ans, ce qui les contraint à abandonner l’école. Le député insiste sur la nécessité de protéger les droits des jeunes filles, qui sont particulièrement vulnérables, et de sensibiliser les parents et les enseignants », dénonce Mariette Ravoniarisoa, député de Madagascar élue à Ikongo.  

Cependant, des obstacles persistent puisque les lois existantes sont peu appliquées, et dans certaines régions, l’accès à l’éducation est compliqué par l’éloignement ou les intempéries. Les droits des enfants, en particulier des filles vulnérables, nécessitent encore des efforts significatifs.

 

L.R.

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Editorial

  • Discret
    Il ne fait pas trop de bruit. Il agit presque dans le silence, loin des micros et des caméras. Modeste et surtout discret, c’est un secteur d’activité économique qui requiert essentiellement l’expertise de la main, l’artisanat, renait. Madagasikara, un pays dominé par les activités agricoles et artisanales, recèle des richesses naturelles, faunes et flores, pouvant intéresser le travail fait à la main. Chaque contrée hérite de leurs ancêtres respectifs de petites spécialités artisanales utiles au bon fonctionnement de la vie quotidienne au sein de la communauté villageoise. Ainsi, dans le pays Betsileo, on s’épate de l’« art Zafimaniry », ce bois de la forêt sculpté sinon finement ciselé pour en faire des sièges de luxe dans le District d’Ambositra, Région d’Amoron’i Mania (ancienne Province de Fianarantsoa). Des « papiers Antemoro », encore dans l’ancienne Province de Fianarantsoa, dans le Sud-est, de Vohipeno à Manakara. Ces beaux papiers, un trésor de…

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