« La situation des enfants de rue à Madagascar s’aggrave chaque jour. Ces enfants, qui doivent survivre seuls, travaillent, subissent des abus ou sont privés d’éducation, deviennent de plus en plus nombreux. Les membres de la PFSCE appellent le Président à intensifier les actions pour protéger les droits de ces enfants, car il reste beaucoup à faire », tonne Maria Raharinarivonirina, présidente
de la Plateforme de la Société Civile pour l’Enfance à Madagascar (PFSCE) à Madagascar. Ladite plateforme, regroupant 71 associations et ONG, collabore avec le Gouvernement, les ministères et des organismes internationaux pour protéger les droits des enfants, notamment les enfants handicapés, victimes de violences, enfants des rues ou orphelins.
« Dans le District d’Ikongo, de nombreux défis subsistent, notamment le mariage précoce des jeunes filles. Beaucoup tombent enceintes dès l’âge de 13 ou 14 ans, ce qui les contraint à abandonner l’école. Le député insiste sur la nécessité de protéger les droits des jeunes filles, qui sont particulièrement vulnérables, et de sensibiliser les parents et les enseignants », dénonce Mariette Ravoniarisoa, député de Madagascar élue à Ikongo.
Cependant, des obstacles persistent puisque les lois existantes sont peu appliquées, et dans certaines régions, l’accès à l’éducation est compliqué par l’éloignement ou les intempéries. Les droits des enfants, en particulier des filles vulnérables, nécessitent encore des efforts significatifs.
L.R.