Publié dans Société

Chèque sans provision - Un entrepreneur s'enfuit avec des centaines de millions d'ariary

Publié le mercredi, 20 novembre 2024

Jusqu'à présent, un entrepreneur répondant au nom de Lantonirina Ramilison (57ans), disparaît totalement encore des radars ! Il est poursuivi pour une affaire de chèque sans provision. C'est le propriétaire d'une quincaillerie, ayant pignon sur rue à Andravoahangy, qui porte plainte contre l'entrepreneur malhonnête.

C'est ce qui lui vaut d'avoir les fins limiers du service de la police économique sur le dos. D'ailleurs, le fugitif est activement recherché pour cela. Cette affaire remonte il y a un an de cela, selon une source policière. A l'époque, L.Ramilison a effectué un achat de matériaux de construction d'une valeur se chiffrant à quelques centaines de millions d'ariary, soit quelques milliards de Fmg auprès de cette quincaillerie. Le client n'a pas payé cash mais a plutôt signé un chèque qu'il remettait au quincailler. Or, en voulant toucher ultérieurement la somme indiquée à la banque, le quincailler a failli s'évanouir d'une apoplexie lorsqu'on l'a informé qu'il s'agissait d'un chèque sans provision.

Or, de son côté, l'entrepreneur en cause a commencé à disparaître du circuit tout en demeurant obstinément injoignable. Depuis, il n'était plus jamais retourné non plus à son domicile sis au Lot II  O 180, logement 14 à la Cité Harvel. Lorsque les Forces ont voulu creuser une piste du côté de la famille même du fugitif, cette dernière a assuré ne rien savoir, ni avoir la moindre idée de l'endroit où peut bien se cacher le concerné actuellement. L'enquête suit son cours.

 

Franck R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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