Publié dans Société

Braquage et agression aux Comores - Un Malagasy appréhendé, un autre en fuite avec plus de 2.000 euros

Publié le jeudi, 21 novembre 2024
L’acte criminel s’est passé dans ce grand marché situé à Moroni, où une forte communauté malagasy travaille L’acte criminel s’est passé dans ce grand marché situé à Moroni, où une forte communauté malagasy travaille

La scène s’est passée hier vers 7h 15 au grand marché de Volo Volo, à Moroni. Deux hommes malagasy ont débarqué à l’agence de transfert d’argent « RIA » pour braquer et ont attaqué à l’arme blanche un agent. La victime est un jeune caissier, la première personne venue à l’agence. Il a reçu des coups de couteau et a perdu beaucoup de sang, selon nos sources comoriennes. Après avoir été emmené à l’hôpital « El Maenrouf », où il a reçu les soins adaptés au bloc opératoire, le jeune homme s’en est sorti. Quant aux suspects, l’un d’eux a été appréhendé par la foule sur place, avant que la Police nationale comorienne n’intervienne, dans la matinée d’hier même. Une cliente qui voulait faire une opération à l’agence l’aurait remarqué et a crié par la suite. Si le certain M.C. a été arrêté, l’autre a pu s’enfuir avec plus de 2.000 euros, selon les informations recueillies. Celui capturé était en possession d’un passeport, de billets d’argent et d’une carte d’identité nationale malagasy. La Gendarmerie comorienne a, quant à elle, lancé un avis de recherche pour le 2ème suspect.

La diaspora malagasy apaisée
« Cet évènement ne reflète en rien les relations harmonieuses et sans conflit entre Madagascar et les Comores. Cet acte isolé ne doit en aucun cas ternir les liens fraternels qui unissent nos deux Nations ». Le président de la communauté Malagasy à Moroni, Dr Rasoul, s’est exprimé ainsi suite à l’acte criminel survenu à Volo Volo. Il se veut être rassurant, d’autant plus qu’une forte communauté malagasy travaille dans ce grand marché de Moroni. Mais après ce qui s’est passé, ces gens ont pris peur et sont tous partis. Le leader de la diaspora malagasy a, par ailleurs, lancé un appel solennel à toute personne pouvant avoir des informations sur l’endroit où pourrait se cacher le suspect en cavale, de signaler les autorités compétentes. Il n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance aux autorités judiciaires d’avoir pris des mesures immédiates pour appréhender le premier suspect. Affaire à suivre !
P.R.





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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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