Publié dans Société

Justice sociale - Un nouveau centre mère-enfant opérationnel

Publié le jeudi, 28 novembre 2024

Concrétiser par des actions tangibles. Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, la Fondation Axian a inauguré hier le Centre mère-enfant (CME), situé à Antohomadinika. Ce projet, réalisé en partenariat avec l’association à but non lucratif Maison des Enfants (MA.D.E), représente un engagement fort en faveur des familles vulnérables de la capitale.

 

Le CME est installé dans une ancienne école qui a été réhabilitée pour répondre aux besoins croissants des mères et enfants en situation de précarité. Ce centre propose plusieurs services comme l’accompagnement socio-éducatif qui aide les familles pour améliorer leur situation sociale et éducative. Elle dispose aussi de programmes spécifiques pour soutenir les enfants et les mères souffrant de malnutrition. Par ailleurs, des formations professionnelles sont offertes afin que les femmes puissent acquérir des compétences et à améliorer leur employabilité. Cette initiative s'inscrit dans une volonté de réaliser des actions sociales, en mettant l'accent sur le soutien aux femmes et aux enfants.

Aligné avec la campagne mondiale initiée par les Nations unies, le CME a pour objectif de sensibiliser la population et d'agir concrètement pour protéger en particulier les femmes et enfants victimes de violences. En 2023, le centre a déjà soutenu 280 enfants dans des programmes de lutte contre la malnutrition. 195 familles ont été accompagnées dans leur parcours socio-éducatif incluant 98 femmes ayant bénéficié de formations spécifiques. Ces chiffres illustrent l'impact positif du CME sur la communauté locale et soulignent l'importance de telles initiatives dans la lutte contre les violences faites aux femmes et enfants.

Le Centre mère-enfant est un exemple concret de la vision de la Fondation Axian et de MA.D.E pour un développement social inclusif. Grâce à cette initiative, les droits des enfants et des femmes vulnérables sont mis au premier plan, favorisant ainsi une démarche de solidarité durable. Ce projet témoigne d'un engagement collectif afin d’améliorer les conditions de vie des plus démunis et de construire un avenir meilleur pour les générations futures.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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