Publié dans Société

Antsirabe - Le programme « Fijery Hafa » séduit plus de 11 000 jeunes 

Publié le mercredi, 04 décembre 2024

Autonomisation. Avant-hier, le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle a lancé à Antsirabe l’événement « Fijery Hafa ». Ce programme vise à offrir aux jeunes de la Région Vakinankaratra des opportunités de formation diversifiées et adaptées au marché du travail. Avec 11 440 inscrits et 13 centres de formation impliqués, l’événement représente un véritable atout pour l’emploi et l’autonomisation des jeunes. Selon le communiqué du ministère « Durant un mois, les candidats auront accès à 13 formations spécialisées, allant de la fabrication de gâteaux à la transformation du lait, en passant par le travail du bois, du métal, et l’informatique.

Parmi les formations les plus suivies, on trouve la fabrication de gâteaux, qui a attiré 1 805 participants, ainsi que la couture et la fabrication de perruques, qui comptent 1 808 inscrits. L’élevage de volailles et de porcs, avec 1 446 personnes intéressées, et la transformation du lait, avec 1 240 participants, font également partie des formations les plus prisées ». 

Accessible à tous

Une particularité de cet événement réside dans l’implication croissante des femmes qui s’intéressent de plus en plus à ces formations pour améliorer leur situation économique et familiale. Celles-ci trouvent, à travers ces programmes, des moyens d’acquérir des compétences pratiques et de participer à l’économie locale. Cependant, l’un des principaux obstacles à l’accès à ces formations reste les frais d’inscription. Conscient de cette problématique, le Gouvernement envisage des solutions pour rendre ces formations accessibles gratuitement, afin d’élargir les possibilités pour tous. Le programme « Fijery Hafa » représente ainsi une réelle opportunité pour les jeunes de la Région, leur permettant non seulement d’acquérir un certificat, mais aussi de poursuivre leur parcours éducatif pour mieux s’intégrer dans le monde professionnel.

 

Carinah Mamilalaina

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff