Publié dans Société

Cyclone intense Chido - Près de 20.000 personnes pourraient être sinistrées

Publié le jeudi, 12 décembre 2024



Chido s'est intensifié en cyclone tropical intense dans la nuit du mercredi dernier. Hier à 9 heures locales, son centre est positionné à 610 km à l'Est d'Antsiranana. Le vent moyen est monté à 220 km/h avec des rafales de 295 km/h près de son centre. Il se déplace vers l'ouest à une vitesse de 18 km/h.

Ce système est prévu transiter à environ 60 km au nord du Cap d'Ambre ce jour, probablement au même stade de cyclone tropical intense. Toutefois, Chido est un météore de petite taille. Ce qui devrait réduire le risque d'impact potentiel sur Antsiranana I. Le niveau d'alerte reste donc inchangé. Une alerte jaune « avertissement » est lancée dans la Région DIANA et le District de Vohémar, tandis qu’une alerte verte «  danger » concerne les Districts de Bealanana, Befandriana-Avaratra, Antsohihy, Boriziny, Analalava, Sambava, Antalaha et Andapa. Selon une estimation du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), le nombre total de personnes touchées par ce cyclone est estimé à 19.391 dont la 15.290 sont dans la Région DIANA.

La masse nuageuse qui accompagne le système commencera à influencer le temps dans le nord de l’île à compter de cette nuit. En dehors des Districts d'Antsiranana I et II, le risque de fortes pluies diminue. Bien que le système n’impacte pas directement Madagascar, la vigilance est de mise selon le directeur général du BNGRC, le Général Elack Olivier Andriankaja, hier durant une rencontre avec la presse. Afin d’être prêt à d’éventuelles interventions, des engins sont déjà mis en place au niveau des points noirs par les Directions régionales des travaux publics (DRTP), notamment dans les Régions DIANA, SAVA et Sofia pour rétablir les routes en cas de coupure. Ainsi, des passages à gué de Mahavavy et d’Ifasy sont déjà rétablis.

En rappel, cette perturbation cyclonique s’est formée dans l’océan Indien en début de cette semaine. Elle s’est intensifiée en tempête tropicale et a été baptisée, mardi dernier, au nom de Chido par le Service météorologique de l’île Maurice.

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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