Publié dans Société

Or malagasy saisi en Afrique du Sud et aux Comores - En liberté provisoire, un prisonnier de Tsiafahy s'exile à La Réunion

Publié le jeudi, 12 décembre 2024
Beaucoup n'en croient pas à leurs yeux en apprenant qu'un prisonnier de Tsiafahy à cause de son rôle important dans l'évasion des 73kg d'or du pays se refugierait actuellement à La Réunion Beaucoup n'en croient pas à leurs yeux en apprenant qu'un prisonnier de Tsiafahy à cause de son rôle important dans l'évasion des 73kg d'or du pays se refugierait actuellement à La Réunion


Les regards sont maintenant rivés à La Réunion où un prisonnier de Tsiafahy, impliqué dans la
sulfureuse affaire liée aux saisies d'or du pays à l'étranger il y a quelques années de cela, se serait exilé dans cette île voisine, alors qu'il devra comparaître encore devant le Tribunal pour répondre de ses actes face à plusieurs autres dossiers brûlants dont on l'incrimine également, selon nos sources.
Certes, dans la même foulée, plusieurs autres personnes  incriminées dans cette sale affaire, ont été aussi traduites devant la Justice puis jetées en prison, depuis, et ce, à la suite de l'affaire liée au trafic d'or malagasy. La marchandise a ensuite été saisie à l'étranger dont 73 kg à Johannesburg, et 43 kg aux Comores. La plupart des accusés croupissent à Tsiafahy. Ces couronnements traduisent la ferme volonté et les efforts des dirigeants en place pour endiguer le phénomène lié aux exportations illicites de l'or du pays à l'étranger.  Mais c'est là que le bât blesse.
Et revenons dans le vif du sujet, l'exil sinon la fuite présumée de ce prisonnier de Tsiafahy à La Réunion. D'après nos informations, le nom du présumé fugitif, considéré comme l'une des pièces maîtresses de l'affaire, a été mentionné plusieurs fois dans cette affaire. C'était par exemple le cas lors d'une discussion houleuse entre une femme d'affaires, qui est actuellement aussi sous les verrous pour une série de magouilles, et l'ancien ministre de la Justice. Et un enregistrement sonore de leurs conversations, aurait été largement diffusé sur les réseaux sociaux, à l'époque.
Mais comment le détenu, après sa condamnation, est-il parvenu à sortir, non seulement de sa cellule à Tsiafahy, mais ensuite du pays ? D'après nos sources, il aurait demandé une liberté provisoire,  qui lui fut alors accordée en septembre 2022. Et la première chose que le prisonnier a fait, c'est de prendre un avion pour La Réunion. Ce qui ne manque pas d'étonner plus d'un, vu son rôle avéré dans les exportations illégales de l'or malagasy en Afrique du Sud et aux Comores, sans parler aussi de l'ampleur des autres poursuites qui pèsent encore sur ce prisonnier de Tsiafahy.
Faut-il rappeler à cet effet des directives du Chef de l'Etat malagasy, qui recommande notamment de durcir les sanctions à l'encontre des trafiquants des ressources du pays. L'on tire ainsi la sonnette d'alarme à toutes les entités de répression telles que le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) ou encore le Pôle anti-corruption ou PAC.
Raison de plus pour donner l'alerte, il se trouve que l'amie intime ainsi que le frère du fugitif sont frappés d'une interdiction de sortie du territoire ou IST. Or, à nos informations de préciser que cela ne les empêcherait pas de faire encore des allers-retours entre Madagascar et l'île sœur. Pour cela, ils sont soupçonnés de reprendre en main, sinon à leurs comptes les sales activités du détenu de Tsiafahy, selon toujours nos sources.

F.R.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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