Publié dans Société

Chèques sans provision - Un Indopakistanais s'enfuit avec plus de 146 millions ariary

Publié le mercredi, 18 décembre 2024

Actuellement,  Momazil Abasse Goulam Houssen (29 ans) a la Gendarmerie à ses trousses, pour une affaire liée à une émission de chèques sans provision dont on l'incrimine d'ailleurs. Le préjudice s'élève jusqu'à 146, 27 millions d'ariary.  Le comble, c'est que le concerné a pris la fuite et disparait totalement des radars, depuis. Car plusieurs personnes, précisément des propriétaires d'entreprise auprès desquels cet Indopakistanais a effectué des achats de matériaux divers, sans que la source ne précise la nature, porte maintenant plainte contre lui à cause du même motif.

Dans la liste des sociétés victimes de Momazil Abasse, mentionnons, entre autres Chein M. D. etc. "Il a fallu que la banque B, auprès de laquelle les chèques ont été encaissés, avisent ces entreprises pour que le pot aux roses fut étalé au grand jour", explique une source au niveau du service de la Gendarmerie en charge du dossier. Et que l'affaire remonte en octobre de l'année dernière. Cela fait donc plus d'un an que le fugitif, ce résident de Mahatony-Ivandry est en cavale. Les bruits courent que le concerné se serait déjà envolé sous d'autres cieux, quelque-part au Proche-Orient. "Nous voudrons saisir le Parquet pour vérifier cette allégation", déclare sans ambages cette même source. En attendant, tous les services de Gendarmerie et de Police sont aux aguets car tenus de signaler une éventuelle manifestation du fuyard, enfin et surtout l'arrêter immédiatement.

 

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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