Publié dans Société

Offrande de fille vierge - Le rabatteur meurt fauché par des tirs

Publié le vendredi, 20 décembre 2024

Triste histoire du meurtre sacrificiel d'une petite fille de 6 ans qu'on a voulu offrir à des chercheurs et exploitants en minerai, dans la Commune rurale de Fanjakana, District d'Isandra le 8 décembre dernier. Portée disparue pendant un certain temps, le corps de la fillette fut finalement retrouvé à une centaine de mètres de son domicile à Andoka, sis dans ladite Commune.

Cependant, d'autres enfants ont été les témoins de la scène du meurtre de l'enfant, selon la Gendarmerie. C'est grâce donc à leurs témoignages que les gendarmes ont pu tenir la piste des assassins de la petite fille qui fut aussi orpheline de mère.

 

En effet, les investigations menées par la brigade de Gendarmerie de Fanjakana ont débouché sur l'arrestation d'un certain Lizafy Bingo, principal suspect dans l'affaire. D'ailleurs, il a reconnu les faits et dénoncé un certain Rataoro et Zama, ses présumés complices du meurtre. Domiciliés à Ivozona, Commune rurale de Mangidy, District d'Ikalamavony, Lizafy Bingo désigne les deux larrons comme l'ayant commandité, en le payant à 10 millions ariary pour assassiner la victime.

Dans le fil de l'audition de L. Bingo, Rataoro et Zama lui auraient expliqué connaître une personne qui serait la propriétaire d'une carrière. Et que cette dernière est prête à offrir cette somme pour celui ou ceux qui lui ramènerait une fille vierge en vue de l'offrande pour les rites sacrificiels.

Mais comme l'alerte fut donnée dans le village juste au moment où le nommé Lizafy Bingo a voulu emmener de force la petite fille qu'il a kidnappée. « Le quidam eut alors tellement peur de tomber entre les mains des villageois qu'il a poussé et jeter l'enfant dans un puits », explique une source au niveau de la Gendarmerie. Mais la scène n'a pas échappé à d'autres enfants qui sont, malgré eux, devenus des témoins.

Jeudi dernier, c'est-à-dire avant-hier, les gendarmes ont voulu emmener Lizafy Bingo jusqu'à l'endroit où ses commanditaires sont censés résider. Or, une fois en route, le suspect a sauté subitement de la moto qui l'avait transporté, afin de s'échapper. Ce qui a pour effet de déstabiliser le deux-roues, finalement parti à la renverse. En voyant cette scène, l'autre moto de l'escorte de la Gendarmerie, l’ayant suivi, s'est immobilisée sur le champ...Les gendarmes qui se trouvaient sur celle-ci ont alors sommé le fugitif de se rendre imméditement. Mais loin d'obtempérer à cet ordre, le fugitif a, au contraire, continué encore à détaler. Ce qui a obligé les Forces de l'ordre d’utiliser les grands moyens : éliminer le fuyard ! L'enquête sur cette affaire n'est pas encore près de se terminer.

 

Franck R.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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