Publié dans Société

Meurtres - Les dossiers non élucidés en 2024

Publié le jeudi, 26 décembre 2024

Au moins deux dossiers concernant les meurtres de deux personnes ayant marqué 2024, n'ont jamais été pleinement clarifiés, notamment à propos de celui accompagné de décapitation de Fidel Marcellin Rahajanirina, ou Coach, ou encore Maître Haja, assassiné de façon barbare à Ambositra, mi-juillet dernier. De son vivant, la victime était propriétaire d'une salle de sport (fitness) et en même temps affairiste. Le ou les bandits l'ont décapité, et son crâne a été retrouvé dans un endroit loin de 3km d'un autre où les restes de son corps ont été finalement découverts. Or, plus de 6 mois après, l'enquête ne parvient toujours pas à faire la lumière sur ce drame. Et pourtant, de nombreux suspects étaient dans le collimateur des enquêteurs. D’ailleurs, les premiers ont été déjà soumis à un interrogatoire.

En attendant d'y voir clair, il est à rappeler que le crâne de la victime a été retrouvé sur les berges d’un ruisseau dans la localité d’Ambohiponana, District d’Ambositra.  Ce n'était que quelques jours après, et à l'issue d'intenses recherches menées sur plusieurs fronts que ses proches et les Forces de l'ordre ont finalement découvert les restes du corps. Les vérifications ultérieures ont permis d'établir qu'il s'agit bien de coach Haja. Le ou les tueurs ont carbonisé et démembré la dépouille de la victime, laquelle a été découverte au fond d'un fossé dans un site de gisement de pierres.

Deux jours avant le drame, coach Haja devait se rendre à Ihosy, on ignore si c'était pour affaires ou autres, avant qu'il ne donnait plus signe de vie, et ce, à la vive inquiétude des siens.

On ne sait pas si la victime allait y traiter une affaire ou non. Autre détail qui intrigue, on n’a encore trouvé la trace de son amie, du moins à l'éclatement de l'affaire. Mais depuis, mêmes les enquête semblent omettre d'en parler.

L’enquête, probablement toujours en cours, tente de déterminer le mobile de cet assassinat barbare alors qu'on ne lui connait d'ennemi.

Qui ont intérêt dans le meurtre d'un transitaire-informaticien ?

Le fait qu'une prime de 2 millions d'ariary a été promise à tous ceux qui auront la tête d'un certain Petera, suspect numéro Un dans le meurtre survenu vers mi-octobre dernier, de Johary Rakotoson, alias Zôzô, qui fut de son vivant un transitaire, et non moins informaticien à Besakoa, Toliara, témoigne de l'importance de l'affaire.

Mais tout au long de décembre 2023, la progression de l'enquête était telle que six suspects dans l'affaire dont justement Petera ont été arrêtés puis finalement placés en détention préventive, attendant leur prochain jugement tandis que deux autres le sont sous contrôle judiciaire.

Jusque-là, on ignore complètement le mobile de l'assassinat de Zôzô. Car si l'acte de banditisme semblait à exclure, il devra alors un tout autre mobile. Mais lequel justement ?

Nul ne l'a jamais su officiellement. Certes, un procès était prévu dans le courant de l'année. Mais aucune information n'a filtré, pour tenter au moins  de déterminer le rôle de chaque accusé, et particulièrement du dénommé Roger Coutiti Peter, alias Petera. Ce dernier n'est autre qu'un collègue de la victime. Mais depuis, on n'en a presque jamais entendu parler. Or,  Il est soupçonné d'être le présumé commanditaire, en dehors de trois autres individus impliqués,  les  tueurs à gages supposés.

 

Franck R

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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