Publié dans Société

Lutte contre les violences - Davantage de victimes osent briser le silence !

Publié le jeudi, 26 décembre 2024

Une bataille gagnée. Les activités de conscientisation et de sensibilisation contre les violences basées sur le genre (VBG), menées ces dernières années sous le leadership de la Première dame Mialy Rajoelina, semblent porter leurs fruits. Davantage de victimes et leurs proches osent briser le silence, à travers des signalements, dénonciations et plaintes. La Brigade féminine de proximité (BFP) au sein de la Police nationale a pu sensibiliser 140 364 personnes durant les 457 séances de sensibilisation que ses éléments, répartis dans les 4 coins de l’île, ont effectuées durant cette année 2024. « Nos activités de sensibilisation visent à prévenir toute forme de violence, non seulement auprès des ménages mais aussi dans la communauté. Pour ce faire, nous intervenons en milieu scolaire et professionnel ou encore en milieu religieux et dans les Fokontany », avance l’officier de Police Vonintsoa Ralaiarison, commandant de la BFP Antananarivo. 

Outre les sensibilisations, la Brigade mène des activités de prise en charge de proximité, en se basant sur la loi N°2019-008 relative à la lutte contre les VBG. Concrètement, cette activité nécessite une saisine de la Police, à travers des signalements ou plaintes. 

Les victimes et les auteurs de violences sont convoqués d’une manière stricte par la Police pour parler de la situation et en trouver une entente. Une lettre d’engagement, à légaliser auprès du Fokontany, s’ensuit. Si l’auteur de violence continue d’en faire subir sa victime après cette parution, il est classé comme un récidiviste et son dossier est transféré à une autre instance. « Notre objectif n’est, en aucun cas, séparer un couple mais d’améliorer leur vie conjugale en informant sur les formes de violence, à travers des conseils et counselings ainsi qu’une meilleure communication », précise le commandant de la BFP Antananarivo.

La BFP est actuellement présente dans 9 grandes villes malagasy à savoir Antananarivo, Toamasina, Fianarantsoa, Toliara, Antsiranana, Mahajanga, Antsirabe, Manakara et Ihosy. La brigade recense plus de 160 femmes policières actives et engagées dans la lutte contre les VBG. En plus de la prévention et de la prise en charge, elles se chargent également de l’orientation de ceux qui la consultent. En cas de viol, ces derniers sont orientés vers la Police des mœurs et Protection des mineurs. Les plaignants sont orientés vers le Parquet s’ils demandent une contribution à la charge du ménage ou une pension alimentaire. Les survivantes de violences sont, quant à elles, dirigées vers le centre de prise en charge intégrée de l’association Fitia au sein de laquelle elles bénéficient d’un programme de formation professionnelle. D’ailleurs, la BFP travaille 

étroitement avec ladite association depuis 2019. Durant les 16 jours d’activisme de cette année, les survivantes issues des 8 zones d’intervention de la Brigade ont bénéficié d’un appui en formation en coupe et couture et en art culinaire.

 

P.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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