Publié dans Société

Transport et détention d'espèces protégées - Le député en cause et consorts devant le Parquet

Publié le jeudi, 26 décembre 2024



Après la saisie de 112 tortues protégées à Antehiroka, le soir du 24 décembre dernier, le député et non moins inspecteur de police impliqué dans l'affaire a été déféré devant le Parquet, hier. Ses présumés complices dont ses assistants parlementaires et ses conseillers techniques, ont été soumis à cette même procédure judiciaire. Et cette dernière s'est poursuivie jusque très tard dans la soirée d'hier.
A l'heure où nous écrivions ces lignes (Ndlr, vers 22h hier), l'élu de l'hémicycle de Tsimbazaza et ses collaborateurs en cause, n'en finissaient pas d'avoir été auditionnés par le procureur. Mais faisons un bref rappel des faits.
Lors d’une opération de patrouille, les gendarmes de la Brigade d'Antehiroka ont en effet observé deux véhicules stationnés sur le bord de la route, dans le Fokontany de Morondava. Des individus transféraient une valise d’un véhicule de marque Audi vers un autre de marque Jeep, ce qui a attiré l’attention des Forces de l’ordre.
Les gendarmes ont immédiatement procédé à l’identification des occupants des véhicules. L’un d’eux s’est présenté comme un député, affirmant bénéficier de l’immunité parlementaire. Après une résistance initiale, il a finalement accepté de suivre les gendarmes au poste où une fouille de son véhicule a révélé la présence de 112 tortues protégées, rangées dans une valise.
Ces tortues, probablement des tortues radiées ou des tortues-araignées, espèces endémiques et menacées de Madagascar, sont fréquemment visées par des réseaux de transport illégal pour le marché noir international. Ces espèces sont protégées par la Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinction (CITES).
Les autorités cherchent à déterminer l’origine exacte des tortues qui pourraient avoir été capturées dans des Régions du sud de Madagascar. Leur destination finale reste incertaine, et il n’est pas exclu qu’elles puissent être destinées à l’exportation.
La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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