Publié dans Société

Incendie à Analakely - Une personne succombe, 2 autres blessées

Publié le dimanche, 12 janvier 2025
Les deux plus vieux bâtiments ont souffert le plus des ravages du feu Les deux plus vieux bâtiments ont souffert le plus des ravages du feu

Alors que la veille, les esprits sont encore hantés par l'explosion ayant coûté la vie à deux ouvriers du bâtiment et causé des blessures sur un autre, voilà qu'un autre drame, presque similaire, est survenu, du moins par le nombre des victimes, au cœur même d'Analakely, samedi matin dernier, vers 3h du matin. Cette fois-ci, un homme d'entre deux âges,  a trouvé la mort dans un violent incendie, qui a touché un groupe de bâtiments dont le local servant de stockage du grand magasin Super U, deux maisons traditionnelles à étages, et enfin un bâtiment abritant les bureaux du ministère de l'Enseignement supérieur bordant l'artère principal et sis en face du lycée J.J. Rabearivelo. Pour revenir dans le cas de ce malheureux, il a succombé, non pas de brûlures, ni d'asphyxie, mais plutôt à la suite d'une vive émotion, alors même que les médecins de l'hôpital ont tenté de le ranimer, selon la Commune urbaine d'Antananarivo. Par ailleurs, deux femmes de 20 et 70 ans ont été blessées. Et preuve que le sinistre a été d'une ampleur sans précédent, des occupants de ces immeubles en feu ont failli s'y faire piéger dangereusement dans le brasier. Il a fallu pour les sapeurs pompiers mener une opération de sauvetage, qui s'avérait compliquée. Une véritable course contre la montre a ainsi eu lieu afin que les sauveteurs aient pu évacuer 14 locataires de leurs bâtisses en feu. Heureusement, l'opération s'est déroulée sans anicroche et les victimes sont saines et sauves, malgré quelques petits bobos. Le combat mené par les 35 soldats de feu - appuyés par 5 véhicules afin de mâter les flammes, ne fut remporté qu'au bout de quelques heures d'un travail acharné, et il faisait déjà grand jour ou presque, samedi dernier lorsque le feu fut complètement éteint.Mis à part le fait que l'incendie ait fait des victimes, il a aussi provoqué de très importants dégâts matériels, ne serait-ce que la destruction totale des deux bâtiments vétustes touchés. Les conséquences de ce sinistres étaient telles également que la grande surface a dû fermer pendant au moins trois jours, du fait surtout de l'invasion du local par la fumée. Pour l'heure, la cause du drame n'a pas été encore officiellement communiquée, la Police n'étant pas encore arrivée au bout de son enquête. En revanche, les bruits de coulisse avancent la thèse d'un court-circuit, du moins dans l'attente d'une quelconque confirmation.

Franck R.

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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