Publié dans Société

Point de contrôle routier - Un taxi-brousse fonce droit sur un policier 

Publié le lundi, 13 janvier 2025

Vers 6h30 samedi dernier, alors qu'un cyclone a menacé la Région, un taxi-brousse a provoqué un accident mortel de la circulation, ayant coûté la vie à un agent de police de 3e échelon de 36 ans. Ce drame est survenu sur l'axe RN5A reliant Sambava-Vohémar, précisément au PK 299?, au niveau de la localité d'Ambaromihambana, District de Sambava.

 

D'après la Gendarmerie, l'accident est survenu également sur une ligne droite à la suite d’une défaillance mécanique du système de freinage de ce taxi-brousse venant de Sambava et qui roulait en direction  d'Ambaromihambana. Lorsque le frein s'est détraqué, le véhicule n'a pas pu s'arrêter au check point de la Police nationale sur cet axe. D'abord, il a violemment heurté une moto tricycle taxi-ville dont le conducteur était en plein contrôle par l'agent  de Police. L'impact était tel que ce dernier l'a ensuite reçu de plein fouet avant de se faire éjecter sur la chaussée.

Le policier a été évacué d’urgence au CHRR Besopaka sis au cœur de la ville de Sambava.  Mais vers 10 h, le membre des Forces a rendu l’âme.

De son côté, le conducteur en cause s’est enfui en laissant derrière lui son véhicule.

Le fugitif a 34 ans et réside dans le quartier d'Antsirabe, District de Sambava où est également domicilié le propriétaire. Cependant, les dégâts matériels sont peu importants sur le tricycle et le taxi-bousse. Alors que le commissariat de la sécurité publique de Sambava a pris l'affaire en main, un évènement inattendu s'est produit. Car toujours dimanche dernier, mais en fin de matinée, le chauffeur en cause s’est présenté en catimini à la compagnie locale de Gendarmerie où il y est en garde à vue en attendant les responsables de l’enquête. Bref, il faudra attendre que la situation soit un peu apaisée avant que la Direction régionale de la sécurité publique (DRSP) ne vienne  le récupérer.

 

Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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