Publié dans Société

Attaque à main armée à Ambodivona - Un homme tué pour un carton de savon

Publié le jeudi, 16 janvier 2025

Le sang a giclé ! Et une personne a perdu la vie, touchée en pleine poitrine par une balle. Il s'agit d’un chauffeur de service, âgé d'une quarantaine d'années, selon une source. C'est ce qu'on peut dire de cette attaque perpétrée par deux individus venus en moto, et qui ont réalisé leur sale coup, en plein embouteillage à Ambodivona, hier en milieu de journée. Leur cible : la voiture dans laquelle a voyagé une femme d'origine indo-pakistanaise, et laquelle fut bloquée justement dans cette circulation particulièrement rétive à l'endroit. Mais si la dame, qui allait rentrer chez elle après avoir effectué un achat dans une grande surface du secteur, est indemne, et ce, en dépit de toutes sortes de supputation la concernant, le cas ne l'était malheureusement pas pour son chauffeur. Sur une photo prise par un témoin particulièrement vigilant et prompt, on a pu parfaitement voir les assaillants restés sur la moto. Et une fois qu'ils se trouvaient à la hauteur de la portière côté conducteur, l’un d’eux pointait son arme sur ce dernier. Et puis, finalement, il n'hésitait pas à lui tirer dessus.

Les premières explications à cette scène d'une violence inouïe, tentent de cerner les motivations des bandits à s'en prendre au chauffeur désarmé. Intuitivement, les agresseurs auraient pensé que dans ce véhicule, il y avait une importante somme d'argent, censée se trouver dans un carton placé près de ce chauffeur. « Afin de pouvoir s'emparer du carton en question sur le siège passager, et surtout devant les tentatives du chauffeur pour s'opposer par la force aux  malfrats, ces derniers, sans autre forme de procès, ont tiré sur lui. Ce dernier l'a récolté dans la région du cœur », confie une source. Transportée d'urgence à l'Espace médical sis à proximité, la victime a, peu après son transfert à l'hôpital d'Ampefiloha, rendu l'âme, malgré les ultimes tentatives des médecins pour la maintenir en vie.

Cependant, en attendant une version officielle à propos de ce drame, d'autres sources ont avancé qu’outre le carton rempli de savon, les bandits auraient réussi à faire main basse sur des liquidités d'un montant inconnu, mais aussi le téléphone appartenant à l'Indo-pakistanaise. De son côté, la Brigade criminelle a été saisie de l'affaire et poursuit ses investigations, selon une source policière.

Hier, la dépouille du défunt chauffeur a été confiée à la morgue de l'Hjra Ampefiloha, en attendant de pouvoir faire l’autopsie de son corps. Pour l'heure, son identité reste inconnue, ses proches devant encore s'occuper des formalités d'usage à la Brigade criminelle, située à Anosy. L'enquête suit son cours.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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