Publié dans Société

Matricide à la Cité Anjezika Andavamamba - Le fils de la victime et un complice à Tsiafahy

Publié le jeudi, 23 janvier 2025

Sous les verrous ! C'est le sort réservé à ces deux hommes entrainés dans une affaire de meurtre à caractère de matricide, et qui s'est produit à la Cité Anjezika, dans le quartier d’Andavamamba, la semaine dernière. Il faut rappeler que dans l'une de nos précédentes publications, nous avons évoqué le cas de cet habitant de la Cité d'Anjezika, Andavamamba, arrêté avec un complice, car poursuivi pour avoir enterré en cachette sa propre mère dans leur maison, sans prévenir ni ses proches, ni les autorités.

Le suspect a alors menti à la famille en avançant que sa mère mourut d'une maladie.  Hier, l'affaire a connu un rebondissement. L'enquête de la Section des recherches criminelles ou SRC de la Gendarmerie à Fiadanana, a finalement révélé que le fils en cause a bel et bien assassiné sa mère en la poignardant pour une question d'héritage et un problème d'ordre familial. Déféré au Parquet d'Anosy, procédure judiciaire qui n'a pris fin qu’hier vers 18h, l'homme accusé de matricide ainsi que son complice ont atterri finalement à la maison de force de Tsiafahy.

Pour un bref rappel des faits, les autorités ont exigé à ce que le corps de la victime soit exhumé, samedi dernier. C'était dans ces circonstances que le pot-aux-roses a été étalé au grand jour : des traces de coups de couteau ont été recensées sur le cadavre. Plus aucun doute, il s'agit bel et bien d'un homicide. Et que l'auteur de l'acte n'est autre que le propre fils de la victime.

Précisons que R.N.S, c'est le nom de la défunte mère de famile,  vivait seule à la Cité Anjezika. Depuis qu'ils sont majeurs, tous ses enfants mènent leur vie dans leur foyer respectif, sauf l'un d'eux, le prénommé C. Ce dernier est également un membre de la fratrie. Ses autres frères et sœurs lui ont ainsi confié la mission de veiller sur leur mère, tout en prenant soin de lui remettre systématiquement des subventions et aide nécessaire pour le confort matériel de la dame. Et pour cela,  c'est C. qui était en charge d'assurer et maintenir le pont avec ses proches.

Or, depuis juin 2024, ses autres enfants ont perdu le contact avec leur mère. C. s'empressait alors d'expliquer que leur maman aurait volontairement coupé tout contact avec les membres de la famille. Le 1er janvier 2025, l'angoisse de ses enfants ne fait que s'accentuer lorsque la mère de famille, contrairement à ses habitudes, ne les a même pas appelés pour leur souhaiter un joyeux Noël et une bonne année 2025. Du coup, ils ne cachaient plus leur soupçon sur C. D'ailleurs, ce dernier a fui la famille, puis abandonné son domicile à Alasora. La sœur de C. a ainsi décidé de porter plainte auprès de la SRC de Fiadanana, le 15 janvier dernier. Deux jours après cela, C. fut arrêté à Ankadimbahoaka. Il a fait l'aveu comme quoi sa mère s'est éteinte en juin 2024 et qu'il l'avait enterrée dans le domicile de la victime. Il a sollicité l'aide d'un complice qu'il a payé à 200.000 millions ariary pour cette sale besogne. Un enterrement sommaire car les suspects n'ont même pas pris le soin d'envelopper le corps, encore moins de penser à sa mise en bière. 

Franck R.

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Editorial

  • La bonne semence
    La culture, une activité de base utile pour l’homme ! Comme il y a une mauvaise culture, nuisible pour les êtres humains, il existe une bonne culture nécessaire à la meilleure condition de la vie humaine. La culture peut s’agir aussi de l’entretien minutieux et continu de quelque chose, et ce, pour le bon rendement d’une production quelconque, pour une bonne qualité. Il peut y avoir une culture de maïs, de manioc, de riz, de vanille dont le métier est exercé par un cultivateur ou cultivatrice. On parle aussi de culture physique, l’entretien du corps humain, effectué par un culturiste, le « bodybuilding ». Un agriculteur est celui qui s’occupe en tant que métier, à plein temps, d’un ensemble d’activités culturales liées aux activités productives rurales.

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