Publié dans Société

Maternité de Befelatanana - Un demi-milliard d’ariary investi pour soigner des mères démunies en 2024

Publié le mardi, 18 février 2025

L’année dernière, le coût des médicaments couverts par le Fonds d’équité au sein de la maternité de Befelatanana a atteint 493 millions d’ariary, selon la sénatrice Lalatiana Rakotondrazafy. Cette situation souligne les difficultés financières rencontrées par de nombreuses femmes enceintes pour financer leur accouchement. Face à cette réalité, la sénatrice a réagi après une publication sur les réseaux sociaux concernant une femme retenue à l’hôpital, faute 

de paiement. Une enquête a été menée et a révélé qu’un acte de générosité a permis de régler la dette de la patiente.

Ce cas, bien qu’isolé, reflète une problématique plus large, car de nombreuses autres femmes, notamment celles ayant subi une césarienne, se retrouvent dans une situation similaire. 

Soutien limité

En effet, une femme ayant subi une césarienne est particulièrement vulnérable. Cependant, elle doit régler sa dette liée aux médicaments et aux soins dans un délai de cinq jours après l’accouchement. Si elle ne peut pas payer, une assistante sociale interviendra. Celle-ci mène une enquête pour évaluer sa situation financière et vérifier si la femme est réellement dans l’incapacité de payer. Si tel est le cas, le Fonds d’équité peut intervenir pour couvrir une partie des frais. Toutefois, ce fonds n’est pas une solution à part entière. Selon la sénatrice, «  il est limité et ne prend en charge que les cas les plus urgents ». Il ne suffit donc pas à résoudre tous les problèmes financiers. Malgré ces contraintes, l’hôpital continue de prendre en charge les mères, même celles qui n’ont pas les moyens de payer. 

Les sages-femmes et le personnel hospitalier font de leur mieux pour assurer des soins de qualité, même en l'absence de ressources suffisantes. Le Fonds d’équité reste un soutien essentiel pour les plus démunis. Quoi qu’il en soit, il est urgent de revoir la politique de planning familial, comme l’a souligné Lalatiana Rakotondrazafy.  

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Et voilà une autre …
    Un train peut en cacher un autre ! Le pays n‘est pas encore sorti de l’auberge. La triste affaire d’Ambohimalaza, qui a ébranlé les fauteuils de certains membres du Gouvernement, peine à faire tomber le rideau c’est-à-dire sans être concrètement et complètement effacée, et en voilà une autre qui vient vicier ou empoisonner l’atmosphère et secoue derechef le Gouvernement. Le temps est dur ! La Grande île traverse une zone de turbulence. De fortes secousses font tanguer le navire. Dans la précédente édition, nous avions dû déplorer que le pays, tel un grand bâtiment sans repères, va à la dérive et ce pour plusieurs cas qui sèment la panique. Le couac survenu à Ambohimalaza met en lumière les carences de gestion de certains membres du Gouvernement. Leur incapacité voire incompétence à contourner une douloureuse affaire. Une affaire qui, au final, éclabousse l’Exécutif. Sous d’autres cieux, un couac de cette ampleur…

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