Publié dans Société

Tentative d'enlèvement à Brieville - Une victime sauvée

Publié le jeudi, 27 février 2025
L'agent de sécurité (au centre) a été sauvé grâce aux gendarmes, policiers et militaires L'agent de sécurité (au centre) a été sauvé grâce aux gendarmes, policiers et militaires

Mercredi dernier vers 20 heures, la Brigade de la gendarmerie de Brieville a été informée à temps par la société DANA minérales, sise à Brieville, comme quoi l'un de ses agents de sécurité assurant la surveillance de son site d'exploitation à Bemanevika,  Fokontany de Malamamaina, Commune rurale de Brieville, dans le District de Tsaratanàna, a été enlevé par 6 bandits munis d'un fusil de chasse, et qui sont tous en tenue de combat camouflée de l'Armée malagasy.

Aussitôt, 10 éléments de la Gendarmerie, dirigés par le commandant de brigade de Brieville se sont dépêché à Bemanevika. En voyant de loin le véhicule de la Force de défense et de sécurité (FDS),  ainsi que de nombreux éléments d'intervention, les malfaiteurs se sont rapidement éparpillés. Craignant d'être encerclés, ils ont quitté en catastrophe le site. De son côté, profitant de cette situation, l'otage, c'est-à-dire l'agent de sécurité, âgé de 24 ans, a eu l’occasion de fuir.

Dire que la veille même de cela, les mêmes ravisseurs se sont vu arracher de leurs mains une mère de famille de Brieville, leur premier otage, un peu près dans des scènes similaires. En cause, les éléments de la FDS ont agi et sont intervenus avec la plus grande efficacité, faits qui ont aidé à délivrer cette mère de famille. « Les bandits, au nombre de cinq, et qui m'ont retenue en otage, ont échangé des tirs avec les gendarmes. Pendant que deux ravisseurs me maîtrisaient, les trois autres se sont affronté aux forces militaires », devait raconter la victime. C'était dans ces circonstances que l'otage a pu retrouver sa liberté, donc saine et sauve malgré l'énorme risque encouru à cause des coups de feu. La recherche des malfaiteurs continue.

Franck R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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