Publié dans Société

Sommet Nutrition Paris 2025 - Madagascar va réaffirmer son combat contre la malnutrition

Publié le mercredi, 12 mars 2025

Des promesses aux actes, le défi de la nutrition pour Madagascar. La Grande île se prépare à réaffirmer son engagement en faveur de la lutte contre la malnutrition lors du Sommet Nutrition for Growth (N4G) 2025, qui se tiendra à Paris les 27 et 28 mars prochains. Membre actif du mouvement Scaling Up Nutrition (SUN), le pays participe au sommet N4G depuis 2013 et entend mobiliser des ressources et des partenariats pour accélérer les progrès en matière de nutrition. Le Sommet de Paris représente une occasion unique pour Madagascar d’accélérer la lutte contre la malnutrition et d’assurer un avenir plus sain aux générations futures. 

Parmi les 15 pays les plus touchés par la malnutrition, Madagascar fait face à des défis persistants. Lors du sommet de Tokyo en 2021, le pays avait pris sept engagements pour améliorer la situation nutritionnelle. Toutefois, après évaluation, un seul a été pleinement réalisé. Cette faible mise en œuvre s’explique par plusieurs facteurs, notamment l'impact de la pandémie de Covid-19 et le manque de données officielles permettant un suivi rigoureux des engagements.

Malgré ces défis, Madagascar reste déterminé à intensifier ses efforts. La Plateforme de la société civile pour le renforcement de la nutrition (HINA) salue le renouvellement des engagements du Gouvernement qui seront officiellement présentés lors du sommet de Paris. Ces nouveaux engagements s’inscrivent dans la stratégie nationale coordonnée par l’Office national de la nutrition (ONN) et le ministère de la Santé publique.

Par ailleurs, Madagascar s’est fixé des objectifs précis à atteindre d’ici 2030. Réduire le taux de malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans de 39,8% à 25,6% et diminuer la malnutrition aiguë, en faisant passer la prévalence de 7,7% à 3%, en font partie. Assurer un financement durable, avec l’engagement de l’Etat malagasy, sous la direction du ministère de l’Economie et des Finances, et allouer 452 milliards d’ariary par an à la mise en œuvre du Plan national d'action multisectorielle pour la nutrition figurent aussi parmi engagements que Madagascar va partager durant le sommet de Paris.

E.F.

Fil infos

  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie
  • Stade Barea - Homologation, aux calendes grecques
  • ACTU-BREVES
  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  
Pub droite 1

Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

A bout portant

AutoDiff