Publié dans Société

Jeunes femmes malagasy séquestrées au Cameroun - Le ministère de tutelle s'exprime

Publié le lundi, 24 mars 2025

Le 19 mars dernier, la Gendarmerie camerounaise a libéré 13 personnes victimes de la traite humaine, dont sept jeunes femmes malagasy. Ces dernières ont été séquestrées dans une résidence privée à Yaoundé. Récemment, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique, Hanitra Razakaboana est sortie du silence.

Elle juge que les victimes étaient tombées dans le piège d'un réseau spécialisé dans des offres d'emplois fictifs.

La ministre explique alors que les victimes font partie de ces jeunes qui, en dépit des mesures de prévention prises, sont mal préparés pour quitter le pays, et tombent facilement dans le piège de l'exploitation.

Une occasion aussi pour la ministre de mettre en garde les jeunes devant ces offres d'emploi à l'extérieur. Et que ces jeunes, avant qu'ils ne quittent le pays, doivent se plier à la loi en vigueur tout en gardant constamment le contact avec le ministère. C'est 

que la disposition des renseignements et autres justifications au préalable, permettront de protéger ces derniers du danger et de l'exploitation. Enfin, à la ministre de souligner l'importance pour ces jeunes de régulariser leurs situations d'embauche et d'immigration vis-à-vis de leurs employeurs. Du point de vue administratif, la régularisation des papiers des immigrants facilitera la recherche de solutions avec les représentants du pays à l'étranger, c'est-à-dire dans la nation hôte pour nos immigrants.

Réseaux sociaux 

Le réseau de traite humaine emploie des jeunes venant de Madagascar et de la République Démocratique du Congo (RDC).

Son mode opératoire consiste à multiplier des offres d’emploi fictives au Cameroun sur les réseaux sociaux. Les trafiquants promettaient une situation stable et des opportunités professionnelles aux jeunes africains. 

C'était dans ces circonstances que les sept jeunes filles malagasy ont mordu à l'hameçon en prenant l’avion. Or sitôt qu'elles débarquent à Yaoundé, les treize victimes, dont les Congolais, ont été enfermées dans un logement où tout contact avec l'extérieur a été coupé. Certaines d'entre elles y étaient séquestrées depuis octobre 2024. Outre le fait que ces jeunes filles ont été soumises à l’exploitation sexuelle, elles ont été poussées à faire pression sur leurs familles pour fournir de l’argent. 

Ces 7 jeunes Malagasy ont pu finalement être arrachées de cet enfer, qui s'est traduit en même temps par le démantèlement de ce réseau en cause, avec l'arrestation de 3 suspects, grâce au sang-froid d'une victime pour informer et alerter une jeune fille restée dans la Grande île. La dénonciation par cette victime a alors facilité la tâche des Forces de l'ordre camerounaises pour repérer la tanière, puis mettre finalement fin aux sales activités de ce réseau.

F.R

Fil infos

  • Continuité de l’AGOA - Madagascar plaide sa cause à Washington
  • Région de Menabe - Une visite présidentielle très attendue
  • Actu-brèves
  • Vaccination et soins de proximité - 18 ambulances et plus de 1 400 motos remis au ministère de la Santé
  • Actu-brèves
  • Ampanjaka Toera et ses guerriers - L’Etat rend hommage à ses héros
  • CHAN 2024 - Pluie de récompenses présidentielles pour les Barea
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • CHAN 2025 - Les vice-champions d’Afrique accueillis en héros

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Uniquement, des résultats !
    Seuls les résultats qui comptent. Le reste, de la littérature, de belles paroles vides de sens et d’engagements creux ! Rien ne sert de faire de belles promesses volatiles. Uniquement, les résultats qui vaillent la peine d’être considérés et tenus pour être sérieux. Les gouverneurs de Région se sont retrouvés à Mahajanga les 26 et 27 août 2025 pour une conférence nationale. Dix-huit des vingt-trois gouverneurs que compte le pays s’étaient vus déplacer dans la Cité des fleurs. La rencontre marque le début d’un rassemblement stratégique visant à renforcer le rôle des représentants régionaux dans l’exécution de la Politique générale de l’Etat (PGE). Les gouverneurs sont appelés à devenir de véritables « militaires » du Chef de l’Etat, le commandant en chef de la bataille. Dire « militaires » suppose discipline, rigueur, fidélité, etc. Chaque gouverneur est soumis à une discipline stricte dans l’exécution des programmes présidentiels. La rigueur suppose…

A bout portant

AutoDiff