Publié dans Société

Insécurité dans la Capitale - Les vols de 4x4 font rage

Publié le mercredi, 26 mars 2025

Trois véhicules tout terrain, appartenant à des particuliers, ont été volés entre samedi dernier et la journée d'hier. L'un d'entre eux, une Toyota Land Cruiser vert, a disparu du parking d'une instance judicaire à Anosy, vers midi hier. La passagère du véhicule raconte que le temps pour elle et son beau-frère de se rendre auprès du bureau de ce service de la justice, et vlan ! Plus de Land-Cruiser dans le parking. « Et pourtant, des employés et autres agents de sécurité auraient dû et pu voir ceux qui ont pris le véhicule », s'insurge notre interlocutrice.

L'après-midi d'hier, les victimes l'ont passé à rechercher la voiture. « A un moment, je viens juste de recevoir un message MP d'un facebooker m'affirmant avoir retrouvé la trace de la Toyota à Ambatolampy. Je lui ai offert une récompense pour cela mais qu'il déclare n'avoir reçu. Je crains avoir affaire à un escroc », continue la dame.

Un peu plus tard, à la tombée de la soirée hier, l’on nous a appelés en urgence pour annoncer une bonne nouvelle. « La Toyota venait d'être retrouvée du côté d'Andavamamba, près de l'Alliance française », jubile-t-elle.  Et visiblement,  les voleurs n'ont pris aucun objet dans l'habitacle.

Des témoins.... aveugles ?

Si l'affaire s'est dénouée favorablement ainsi pour les propriétaires de cette Toyota, en revanche, le cas est loin de l'être pour ceux d'un 4x4 de marque Kaiyi X30 Pro. Ce véhicule a été volé dans le parking de l'aéroport d'Ivato, samedi dernier. Depuis, on ne l'a plus revu. « Le propriétaire a pris un vol. Et ma mission était de récupérer et ramener la voiture à la maison. Le temps que nous étions à l'aérogare, et le véhicule n'était plus à l'endroit où nous l'avions garé, une heure trente à peine après notre absence, et à mon retour au parking », explique notre interlocutrice. Et comme précédemment, il est fort curieux, du moins pour la dame le fait qu'aucun des agents de sécurité et autres taximen censés être les témoins à la scène du vol, n'ait remarqué rien de suspect à propos de la Kaiyi. « Maintenant, la vidéosurveillance est notre dernier espoir, mais aussi la coopération des enquêteurs pour trouver un indice », renchérit-elle. Ni  la police ni la gendarmerie ne s'est encore exprimée sur ces vols dont un troisième cas s'est également produit dans les parages d'Anosy, toujours hier. Avant-hier, un 4x4 Hyundai Terracan volé près d'une église à Toamasina dimanche dernier, a été aussi retrouvé. L'on ignore si tous ces vols de 4x4 dans les deux villes, ne sont que pures coïncidences ou non. Affaire à suivre.

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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