Publié dans Société

Approvisionnement en eau potable - Des grands travaux prévus dans la Capitale 

Publié le jeudi, 17 avril 2025

Lancement ce jour à Mandroseza. Un grand projet d’amélioration de l’approvisionnement en eau potable à Antananarivo sera mis en œuvre pendant quelques mois. Le ministre de tutelle, Lalaina Andrianamelasoa, en a parlé lors de l’ouverture de la Semaine nationale de l’eau (SNE), mercredi dernier à Mahamasina. Selon ses dires, toutes les études sont désormais achevées. Le ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène (MEAH) va ainsi s’atteler à la mise en œuvre des actions pérennes pour résoudre les problèmes d’approvisionnement en eau dans la Capitale.

« Les travaux débuteront à Mandroseza, puis à Amoronakona, et ainsi de suite. Ils comprennent entre autres le remplacement des anciennes pompes et de 64 km de tuyaux et l’installation de nouveaux tuyaux d’un total de 150 km. A cela s’ajoute la réhabilitation des stations de traitement d’eau et la rénovation des stations de surpresseurs à Mandiambero, Betonfolo et Ambodimita », a informé le numéro Un du MEAH. 12 purificateurs d’eau ont été importés pour ce faire, avec l’agencement des travaux. 

Avec les travaux qui se feront progressivement, l’approvisionnement en eau dans la Capitale pourra connaître davantage de perturbations. Toutefois, des mesures ont été prises au préalable, dont le ravitaillement d’eau dans plusieurs quartiers. 18 nouveaux camions-citernes arriveront en renfort cette semaine. Le ministre interpelle les citadins à se préparer mentalement face aux éventuels dysfonctionnements de la distribution d’eau.

Appel au Gouvernement

Présents à l’ouverture de la SNE à Mahamasina, les partenaires techniques et financiers (PTF), représentés par la représentante résidente du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) à Madagascar, Christine Jaulmes, n’ont pas manqué d’interpeller le Gouvernement sur l’importance du secteur de l’eau. « A Madagascar, un peu plus de 40 % 

de la population n’a pas encore d’accès à l’eau potable. Ceci constitue un risque sanitaire important et surtout pour les jeunes enfants (...) L’accès à l’eau dans le sud de Madagascar reste préoccupant avec un taux d’environ 26 % seulement pour les trois Régions, notamment Anosy, Androy et Atsimo-Andrefana », a-t-elle rappelé. Cette représentante d’ajouter que « l’accès à l’eau potable pour tous contribue au capital humain, premier pilier de la Politique générale de l’Etat (février 2024). Je lance donc un appel, tout d’abord au Gouvernement, pour qu’il puisse accroître son investissement dans ce secteur, et se projeter vers un engagement structurel et durable ». Quoi qu’il en soit, tous les acteurs clés devraient conjuguer leurs efforts pour relever le défi de l’accès à l’eau et accélérer les interventions afin de ne laisser personne de côté.

Recueillis par Patricia R.

Fil infos

  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin
  • ACTU-BREVES
  • Ouverture de la session parlementaire - Richard Ravalomanana dénonce les fauteurs de troubles
  • Évasion du colonel Patrick - Le président Rajoelina dénonce une faille inacceptable
  • Session du Parlement - Une rentrée tout à fait ordinaire

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

A bout portant

AutoDiff