Publié dans Société

Ascension de l’Everest - Dernière ligne droite pour la famille malagasy

Publié le vendredi, 09 mai 2025

Parviendront-ils à atteindre le sommet ? Beaucoup de leurs « followers » sur les réseaux sociaux se posent cette question quant à l’aventure de Zouzar, Raïs et Raj-Alexandre Bouka, sur l’ascension du mont Everest, situé sur la chaîne de l’Himalaya, à la frontière entre le Népal et la Chine, depuis maintenant quelques semaines. Cette famille originaire de Madagascar s’apprête à passer à l’assaut final, prévu ce dimanche soir. En attendant, le père de famille et ses fils ont entamé depuis mercredi dernier une phase cruciale de récupération au camp de base. Ces quelques jours leur permettent de reconstituer leurs forces, soigner les premiers signes d’épuisement et surveiller de près les conditions météorologiques. Tout cela avant de se relancer dans l’ultime étape de leur aventure qu’est l’ascension finale vers le sommet du monde. 

 

Chaque jour qui passe les rapproche un peu plus de ce rêve, mais aussi des dangers réels qui s’y rattachent. « Ces derniers jours ont été parmi les plus éprouvants que nous ayons vécus : oxygène rare, fatigue, températures extrêmes,… Chaque détail demande une vigilance constante. Rien n’est simple à cette altitude », confirme le père de famille. Il se dit toutefois fier de ce qu’ils ont déjà accompli. Le soir du 11 mai, si tout se passe comme prévu, ils repartiront vers le camp I pour entamer leur tentative d’atteindre les 8.848 mètres de l’Everest. Rien n’est certain jusqu’ici puisque gravir le toit du monde, c’est défier les limites humaines. Au delà de l’aventure et des défis de cette aventure, la famille Bouka a pu unir un pays entier derrière eux. A Madagascar comme dans la diaspora, la solidarité se fait sentir à chaque message, chaque pensée, chaque prière. 

 

Pour rappel, ces alpinistes ont quitté le camp de base de l’Everest, le 29 avril dernier, pour rejoindre le camp 1, à 6.100 m d’altitude. Un objectif atteint après 11 heures et 45 minutes d’effort intense, à travers la redoutable Khumbu Icefall. Le départ vers le camp 2, à 6.500 m d’altitude, s’est tenu le 2 mai, puis cap vers le camp 3, à 7.400 m d’altitude, 3 jours plus tard. Ces étapes se sont démarquées par les rotations d’acclimatation, lesquelles servent aux alpinistes à habituer leurs corps à la haute altitude et à la raréfaction de l’oxygène, mais aussi à transporter le matériel nécessaire pour l’ascension finale...

Fil infos

  • Crânes du Roi Toera et ses guerriers - Retour au pays au mois août
  • La société civile à la France - La restitution des îles Eparses est une question de dignité, de justice et de droit inaliénable  
  • Baccalauréat 2025 - Un dispositif de sécurité drastique mis en place
  • Spoliation foncière et détournement de biens publics - L’ex-député Hachimy Abdelkader recherché
  • Développement - Andry Rajoelina érige Sainte-Marie en modèle
  • Tensions à la JIRAMA - Le Président Rajoelina tend la main aux employés
  • Développement de Sainte-Marie - L’Etat appuie sur l’accélérateur 
  • Disparition du bateau AW - L’hypothèse d’un acte de piraterie privilégiée
  • ACTU-BREVES
  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Signal fort (II)
    Selon la décision de l’UNESCO, les forêts humides de l’Atsinanana de Madagasikara ont été retirées de la liste du patrimoine mondial en péril. Cette décision fait suite à une amélioration de ces forêts, grâce à des efforts de gestion et de protection. Quoiqu’on dise notamment du camp adverse qui tente toujours de relativiser sinon banaliser les efforts accomplis, il s’agit d’un signal fort témoignant le redressement du pays.

A bout portant

AutoDiff