Publié dans Société

Accident tragique à Anosimasina - Un piéton se fait broyer par un taxi-be

Publié le vendredi, 09 mai 2025

Tragique fin pour un piéton toujours non identifié près de l'Ocada à Anosimasina Itaosy, vers 10h du matin hier. Un taxi-be Mercedes Benz 307 de la ligne A faisant route vers le centre de la Capitale, et qui aurait connu une défaillance mécanique, a échappé totalement au contrôle de son chauffeur, puis s'est dévié brutalement de sa trajectoire. Enfin, le minibus a foncé sur le côté de la chaussée avant de renverser le piéton qui était alors passé sous le véhicule. Le malheureux se faisait littéralement broyer dans une effusion de sang.

L'endroit où le drame était survenu est trop étriqué aggravant ainsi la situation de la victime qui restait totalement piégé sous le véhicule. La gravité de l'accident était telle qu'il n'y avait pratiquement aucun moyen pour dégager le corps de la victime sous le minibus.

Un engin à bras élévateurs appelé à la rescousse

Puisque les secours dont les Forces de l'ordre et les passants s'avouaient impuissants à faire quoi que ce soit pour désincarcérer le corps de la victime, il a alors fallu solliciter l'aide d'un engin à bras élévateurs pour remonter le minibus puis permettre ensuite de dégager finalement la victime. Ce n'était seulement après cela que le BMH a pu transporter

la dépouille de la victime à la morgue de l'hôpital d'Ampefiloha. « Jusqu'à présent, aucun membre de la famille de cet homme n'est venu à la morgue pour au moins vérifier et l'identifier », a assuré une source hospitalière auprès de l'HJRA, en début de soirée, hier.

Pour l'heure, la thèse d'une défaillance au niveau du système de freinage du taxi-be a été avancée, du moins jusqu'à ce que la Police ne le confirme.

Depuis hier, le chauffeur a été placé en garde à vue à la Brigade des accidents (BAC) Tsaralalàna.

 

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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