Publié dans Société

Accident tragique à Anosimasina - Un piéton se fait broyer par un taxi-be

Publié le vendredi, 09 mai 2025

Tragique fin pour un piéton toujours non identifié près de l'Ocada à Anosimasina Itaosy, vers 10h du matin hier. Un taxi-be Mercedes Benz 307 de la ligne A faisant route vers le centre de la Capitale, et qui aurait connu une défaillance mécanique, a échappé totalement au contrôle de son chauffeur, puis s'est dévié brutalement de sa trajectoire. Enfin, le minibus a foncé sur le côté de la chaussée avant de renverser le piéton qui était alors passé sous le véhicule. Le malheureux se faisait littéralement broyer dans une effusion de sang.

L'endroit où le drame était survenu est trop étriqué aggravant ainsi la situation de la victime qui restait totalement piégé sous le véhicule. La gravité de l'accident était telle qu'il n'y avait pratiquement aucun moyen pour dégager le corps de la victime sous le minibus.

Un engin à bras élévateurs appelé à la rescousse

Puisque les secours dont les Forces de l'ordre et les passants s'avouaient impuissants à faire quoi que ce soit pour désincarcérer le corps de la victime, il a alors fallu solliciter l'aide d'un engin à bras élévateurs pour remonter le minibus puis permettre ensuite de dégager finalement la victime. Ce n'était seulement après cela que le BMH a pu transporter

la dépouille de la victime à la morgue de l'hôpital d'Ampefiloha. « Jusqu'à présent, aucun membre de la famille de cet homme n'est venu à la morgue pour au moins vérifier et l'identifier », a assuré une source hospitalière auprès de l'HJRA, en début de soirée, hier.

Pour l'heure, la thèse d'une défaillance au niveau du système de freinage du taxi-be a été avancée, du moins jusqu'à ce que la Police ne le confirme.

Depuis hier, le chauffeur a été placé en garde à vue à la Brigade des accidents (BAC) Tsaralalàna.

 

Franck R.

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Editorial

  • Assez !
    « La maison brûle, nous regardons ailleurs ! ». Par cette célèbre phrase devenue légendaire et historique que Jacques Chirac, alors Président de la République française, devait entamer son discours lors de l’ouverture de l’Assemblée plénière du IV ème Sommet de la Terre le 2 septembre 2002 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Le Président français voulait faire allusion sur le danger réel que le monde encourt à cause du réchauffement climatique mais les hommes affichent leur indifférence sinon leurs attentions s’orientent ailleurs. Alors que le pays traverse une zone de forte turbulence, nous les concitoyens, les compatriotes, nous passons le clair de notre temps à nous chamailler. La tempête si puissante risque d’emporter le navire, les passagers à bord, trop occupés à se quereller, ne sont pas conscients du péril en la demeure. Jacques Chirac interpelle les « occupants » de la maison de leur ignorance et leur indifférence…

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