Publié dans Société

Mort suspect d'un chef de famille - Le corps de la victime couvert d'ecchymoses

Publié le dimanche, 25 mai 2025

L'affaire qui remonte jeudi dernier, reste à la fois une énigme et délicate. Un jeune père de famille, prénommé T., a succombé, probablement à la suite d'une agression, faits survenus jeudi dernier à Ambohipo. A la morgue d'un hôpital de Toamasina, ville natale de la victime, des bleus et des ecchymoses auraient été observés sur son corps, selon une source. De son côté, l'épouse du concerné, aurait expliqué à la famille que celui-ci se serait suicidé.

 

Soupçon

De leur côté, les proches de la victime ne l'entendent pas de cette oreille. Ils pensent à un assassinat. « Nous ne croyons pas à un suicide. Notre proche a été assassiné et nous soupçonnons son épouse », selon un membre de la famille du défunt T. 

Pourquoi cette jeune femme ? Les proches de T., restés à Toamasina, avancent que la femme en cause, afin de leur cacher le décès du malheureux, aurait refusé toute conversation téléphonique entre les premiers et son mari. Et cela date depuis mercredi où la femme suspecte aurait des déclarations très changeantes sur la raison de son refus de passer le téléphone à son mari pour que celui-ci puisse parler à sa mère à Toamasina. Une fois, l'épouse de T. a parlé d'une punition infligée à T. pour une bêtise. Une autre fois, elle argue que T. dormait, rapporte une source. Ce n'est que jeudi dernier que la famille de T. a appris la triste nouvelle de sa mort.

Des personnes auraient fait une révélation sur la vie de ce couple, qui bat de l'aile alors que ce dernier venait à peine d'officialiser son union en novembre 2024. En cause, le mécontentement de la dame est apparu après que son mari aurait détruit sa source de revenu en raison de sa présumée relation extra-conjugale. Effectivement, T. aurait découvert la présumée infidélité de celle-ci. La jeune femme l'aurait trompé avec un étranger, homme plutôt très généreux, selon des sources. « Et que feu T. aurait donc tout fait pour que tout cela cesse, quitte pour le concerné à montrer les photos de son mariage à son rival étranger afin que celui-ci rompe sa relation avec son épouse », toujours selon cette source. Pour l'heure, les regards sont encore rivés sur les obsèques de T., effectuées à Toamasina, hier.  Affaire à suivre !

 

F.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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