Publié dans Société

Corruption sexuelle dans une université - Le professeur condamné et suspendu

Publié le mercredi, 02 juillet 2025

Ca y est ! Les dés sont jetés ! Il a fallu attendre quelques heures après l'éclatement de l'affaire, pour que le procureur du Pôle anti-corruption (PAC) de Mahajanga, R.Harizo se soit exprimé sur l'affaire concernant le professeur trempé dans une affaire de corruption sexuelle dans une université privée d'Antsohihy. La décision du magistrat tombe comme un couperet : l'enseignant a écopé d'une peine de 2 ans d'emprisonnement ferme. A cette condamnation s'ajoute sa  suspension en tant que fonctionnaire, du moins pendant une période déterminée. Il faut préciser que c'est une étudiante de l'IUGM d'Antsohihy qui a porté plainte contre son professeur. C'est du moins ce qui est ressorti de la récente conférence de presse donnée par la procureure de Mahajanga, à propos du développement de cette affaire.

 

Pour revenir brièvement sur la genèse de celle-ci, il est donc confirmé que le professeur en cause, suite à la plainte de son élève au niveau du PAC Mahajanga, a été coupable d'une corruption sexuelle où il  proposé des faveurs académiques en échange de relations sexuelles avec la victime. Mais elle n'est pas la seule car d'autres jeunes étudiantes auraient été aussi victimes du même professeur.

Or justement, les faveurs sexuelles sont des "avantages" au sens strict de deux articles du code pénal.

Et le professeur de finances et comptabilité et de commerce international, en cause, a épuisé tous les recours tels que la menace et le chantage quitte à boycotter les notes d'examen de la victime si celle-ci ne cède pas à ses pulsions libidinales. « Vous êtes toutes sous mon autorité ! Et c'est moi qui contrôle tout », aurait alors fait savoir le professeur.

Mais ce dernier s'est heurté au refus de la jeune universitaire qui fut alors sévèrement pénalisée. Or, les autres enseignants n'en croyaient pas à leurs yeux devant l'étrange fiasco de cette élève, plutôt assez douée. Ce fut donc la goutte qui allait faire déborder le vase. Ils ont diligenté une enquête au sein même de l'IUGM-mère à Mahajanga pendant que la victime a saisi le PAC.

Là, la nasse allait se refermer sur l'enseignant qui fut arrêté à Antsohihy, puis traduit devant le tribunal, avant que ce dernier ne décide finalement de l'enfermer dans sa cellule du centre de détention de Marofoto.

 

Franck R

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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