Publié dans Société

Défis et opportunités - Le quotidien d’un Malagasy au Canada

Publié le lundi, 14 juillet 2025

Comparée aux autres groupes d’immigrants, la communauté malagasy au Canada reste peu nombreuse. C’est ce que souligne Miandra, une jeune fille malagasy qui y vit depuis deux ans. Selon elle, « la vie y est plutôt facile, surtout pour ceux qui veulent travailler et gagner de l’argent ». Le mode de vie canadien est très différent de celui de Madagascar. « Ici, les gens sont très indépendants », explique Miandra. La journée typique se résume à aller au travail, puis rentrer chez soi. Les échanges sociaux sont limités. « Il n’y a pas l’ambiance chaleureuse que l’on connaît à Madagascar », ajoute-t-elle. En revanche, le système canadien offre une certaine sécurité.

Les taxes sont élevées, certes. Mais les services publics sont bien assurés. « Le Gouvernement canadien travaille vraiment pour vous », affirme-t-elle. Il est rare de manquer de nourriture ou d’équipements de base. Le seul problème, c’est le système très capitaliste. L’argent est au centre de tout. « Tout fonctionne avec l’argent. Ce sont les immigrants qui font tourner l’économie canadienne », constate-t-elle.

Adaptation

S’intégrer n’est pas toujours évident. Le travail demande beaucoup d’implications. Le salaire est payé à l’heure. Ainsi, chaque absence signifie une perte directe. Malgré cela, les Malagasy s’adaptent bien au mode de vie canadien. Leur dynamisme et leur esprit d’entraide sont appréciés. « On aime aider les autres, et cela se remarque », sourit Miandra. Dans ce contexte, Madagascar renforce sa coopération avec le Canada. A rappeler que la semaine dernière, un accord a été signé entre le ministère du Travail et la Chambre de commerce et de coopération Canada-Madagascar (CANCHAM). Ce partenariat vise à encadrer les migrations professionnelles. Il facilite les démarches administratives. Il prévoit aussi des formations pour mieux préparer les jeunes au marché du travail canadien. Cet accord s’inscrit dans la politique nationale de valorisation du capital humain. Il vise à promouvoir une migration légale, sécurisée et bénéfique pour les deux pays. Pour de nombreux jeunes malagasy, le Canada devient ainsi une destination pleine d’opportunités.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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