Publié dans Société

Enlèvement d'une mère de famille - Un sergent-chef et un militaire retraité impliqués

Publié le jeudi, 17 juillet 2025
Arrestation des suspects dans l'affaire Arrestation des suspects dans l'affaire

Le 10 juillet dernier, la localité d'Ankadikely a été le théâtre d'un enlèvement avec demande de rançon. La victime : une mère de famille répondant au nom de O.T. R. du quartier. Ce kidnapping a vu  l'implication de deux  militaires dont  l'un de ces derniers, est un retraité. Heureusement, cette affaire s'est finalement dénoué sans effusion de sang car s'est traduit par la  libération de l’otage sans paiement de rancon. Nous y reviendrons encore. Mais revenons d'abord sur les faits.

Tout a alors démarré par le fait qu'A., ce chef de famille domicilié à Ankadikely, dans l'Avaradrano, a signalé l’enlèvement de son épouse, faits survenus dans leur domicile, et qui a été perpétré par des individus armés se faisant passer pour des agents du Pôle Anti-Corruption (PAC), et qui prétendaient détenir un dossier la concernant. Sans autre forme de procès, ces inconnus ont emmené de force cette dernière. Par la suite, la dame a été  séquestrée par ses ravisseurs. Au fur et à mesure que le kidnapping se confirme, les bandits ont exigé une rançon de 10 000 000 Ar.


La délivrance

Une fois informée, la gendarmerie se mobilisait. Suite à une opération d’investigation conduite par la compagnie d'Antananarivo-Ville, le lieu de séquestration a été localisé à Antsahamamy Ambolokandrina. Le 11 juillet dernier, une intervention a permis la libération saine et sauve de la victime, et sans paiement de rançon. Mieux, elle s'est soldé également par l’interpellation de deux auteurs présumés de l'acte dont le prénommé D., ce
sergent-chef  détaché à une institution en tant que body-guard adjoint d'une personnalité de ladite entité ainsi que la prénommée E.


Ce coup de filet s'est accompagné aussi de la saisie d'une arme de poing de type PA chinois, de calibre 7.62 mm, et qui est garnie de 8 cartouches. Et la poursuite des investigations a permis, le 15 juillet dernier,  l’interpellation du prénommé M. R.,(45 ans), ce militaire retraité, présumé commanditaire de cet enlèvement, et anciennement en service dans le détachement autonome de sécurité ou DAS dans la localité de  Betatao, terre  natale de la victime,  dans le district d'Anjozorobe. Les trois individus en cause ont été placés en garde à vue à Betongolo, et devaient être déférés, hier.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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